Revue de presse sur la transition énergétique, 12 mai 2017

Cette semaine: Le REM fait jaser, l’Office nations de l’énergie pourrait prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre du projet de pipeline Énergie Est et demande aux citoyens de se prononcer sur les questions qui seront abordées dans l’évaluation du projet, et les inondations reliées aux évènements extrêmes engendrés par les changements climatiques.

Dan le cadre de la Mobilisation mondiale pour le désinvestissement, le lundi 8 mai, des membres du MEAC ainsi que du Comité de vigilance hydrocarbures de Montréal étaient à la Caisse de dépôt et de placement du Québec pour demander le désinvestissement des hydrocarbures. N’hésitez pas à partager le message sur Facebook ou Twitter.

QUARTIERS VERTS

Transports actifs et collectifs


Nos pages sur les transports actifs et les transports collectifs dans Ahuntsic-Cartierville.

L’autobus 55 se rendra jusqu’au métro Henri-Bourassa

Le Journal des voisins | Christiane Dupont | 5 mai 2017
Faire en sorte que le circuit de l’autobus 55 se rende jusqu’au métro Henri-Bourassa, depuis le boulevard Saint-Laurent: plusieurs citoyens – citoyennes surtout – en faisaient une affaire personnelle. Leurs efforts ont porté fruits!

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L’angle mort du train de la Caisse

La Presse | Pierre-Yves McSween | 10 mai 2017
Ce n’est pas parce que REM signifie en anglais un « mouvement oculaire rapide » qu’on ne doive pas y jeter un coup d’œil critique. En effet, un projet de réseau électrique métropolitain est emballant pour quiconque souhaite de nouvelles possibilités de transports en commun à Montréal. Par contre, en analysant précisément le projet, on se bute à certaines inquiétudes sur le contrôle des actifs. Sommes-nous en train de perdre quelque chose au change ? En fait, depuis que le gouvernement du Québec a adopté le projet de loi numéro 38, visant à permettre la réalisation d’infrastructures par la Caisse de dépôt et placement du Québec, on semble avoir un enthousiasme sans angle mort sur le projet. La mission première de la CDPQ demeure la quête de rendement pour ses déposants. Est-ce que nos politiciens manquent d’un certain sens critique sur le projet ? Le train va-t-il tout simplement trop vite pour leur permettre d’avoir un regard éclairé sur des enjeux critiques ?

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Priorité à la sécurité des cyclistes et des piétons à Montréal

Le Devoir | Améli Pineda | 5 mai 2017
Il faut cesser de prendre des décisions qui accommodent les automobilistes, affirme la commission des transports de Montréal.  Pour faire de la « Vision zéro » un succès, Montréal doit penser ses aménagements en fonction des usagers les plus vulnérables et non en fonction de la fluidité de la circulation, croit la commission des transports de la Ville, qui a rendu publiques des recommandations à cet effet jeudi.  Alors que les consultations publiques tenues ce printemps ont mis en relief les divergences d’opinions entre les piétons, les cyclistes et les camionneurs, la commission se range derrière les usagers les plus vulnérables. Elle a présenté jeudi une série de 30 recommandations pour concrétiser le projet Vision zéro, une approche inspirée de la Suède qui signifie qu’une ville n’accepte pas que des personnes meurent ou soient blessées sur la route.

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Investissements en transport collectif : le Québec en retard sur l’Ontario – La politique de mobilité durable devra combler le retard

Transit | Samuel | 10 mai 2017
Montréal, le 10 mai 2017 –  TRANSIT, l’Alliance pour le financement des transports collectifs, publie aujourd’hui une nouvelle fiche synthèse des investissements en transport collectif. Celle-ci révèle que le Québec est encore à la traîne derrière l’Ontario, autant dans les investissements récents en transport collectif que dans ceux planifiés pour la prochaine décennie. Alors que le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET), Laurent Lessard, a annoncé le dévoilement d’une politique de mobilité durable avant la fin de l’année (d’ici un an aux dires du Ministre), TRANSIT estime que celle-ci devra permettre le rattrapage des investissements du Québec sur l’Ontario en matière de transport collectif. « Les partenaires du transport collectif ont unanimement salué la volonté du ministre Lessard et du gouvernement de déposer, d’ici le printemps 2018, une politique de mobilité durable. », a déclaré Florence Junca-Adenot, professeur à l’UQAM et directrice du forum URBA2015. « Entre autres défis sur la table, il y a celui de la vitesse avec laquelle nous prendrons le virage de la mobilité durable, virage rapide chez nos voisins ontariens. Il y a urgence d’agir. »

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Québec veut faciliter les expropriations pour la construction du Réseau électrique métropolitain

Ici Radio-Canada | Nicolas Vigneault et de Mathieu Dion | 10 mai 2017
PRIMEUR – Le gouvervenement du Québec déposera jeudi à l’Assemblée nationale un projet de loi pour s’assurer que les délais de construction du futur Réseau électrique métropolitain (REM) soient respectés. L’une des mesures du projet de loi permettrait d’accélérer le processus d’expropriation en cas de litige avec un propriétaire.

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Le REM, financé par le développement immobilier en zone humide voire inondable?

SCFP.QC.CA | 12 mai 2017
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et la coalition Trainsparence se questionnent sur la viabilité d’un grand projet immobilier lié au financement du Réseau électrique métropolitain (REM). En effet, les terrains du projet Cap-Nature de Pierrefonds-Ouest, qui prévoit la construction de 5500 habitations, sont présentement touchés par la grande inondation qui bouleverse la région de Montréal. Des membres de la coalition sont allés constater la situation sur le terrain. La zone ouest de 180 hectares de milieux naturels, planifiée comme «zone de conservation» du projet, est présentement largement inondée. Quant à la zone est de 185 hectares, dédiée à la construction des 5500 habitations, elle est présentement saturée d’eau, et sa végétation est typique de milieux marécageux. Pour le SCFP et la Coalition, des questions se posent sur la viabilité de ce projet immobilier et, par extension, sur la viabilité du REM lui-même. En effet, le REM sera en partie financé par des «redevances de développement» découlant des nouvelles constructions résidentielles à proximité de ses gares. Le projet Cap-Nature serait adjacent à la gare de Kirkland du REM. De plus, il y a lieu de se demander si les prévisions d’achalandage du REM incluent la population future de Cap-Nature.

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Le REM bouscule tout avant son passage

Le Devoir | Marie-Michèle Sioui | 12 mai 2017
Le gouvernement libéral prend les grands moyens pour s’assurer de la réalisation du projet de Réseau électrique métropolitain (REM) : il a déposé jeudi un projet de loi qui empêchera les futurs « expropriés du train » de contester le sort qui leur sera réservé. En vertu du projet de loi 137, les personnes visées par les avis d’expropriation ne pourront pas contester ceux-ci devant un tribunal. Elles pourront en revanche contester les indemnités prévues par le gouvernement, qui réserve 200 millions pour celles-ci. Le délai de prise de possession du terrain ciblé par un avis d’expropriation a été prolongé : il passe notamment de 105 jours à un an pour les particuliers. « On a un projet de loi qui s’apparente à un bulldozer légal. […] On sort la grosse artillerie », a tout de suite réagi le critique péquiste en matière de finances, Nicolas Marceau.

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Électrification des transports


Électrification: pourquoi le Québec traîne la patte ?

L’actualité | Julie Barlow | 1er mai 2017
Le Québec chemine cahin-caha vers l’électrification des transports en commun. Alors que Montréal met à l’essai cette année ses trois premiers autobus électriques, une soixantaine de villes européennes avancent à grands pas, à commencer par Londres, où un bus sur cinq est déjà électrique. L’actualité se penche sur la question avec Pierre Ducharme, président de la société-conseil Marcon, spécialisée en recherche marketing, en stratégie et en gestion. À titre de membre fondateur de l’Institut de l’évolution du transport, Pierre Ducharme s’intéresse depuis longtemps à l’avenir des transports en commun.

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HYDRAUCARBURES

Énergie Est


Énergie Est est un projet de pipeline de la compagnie TransCanada qui transportera 1,1 millions de barils de pétrole issu des sables bitumineux de l’ouest canadien vers les marchés étrangers tout en mettant en péril notre eau portable. Pour plus de détails.

Fait-il bon être citoyen au Québec?

MAtv.ca | Émission Mise à jour Québec | 17 avril 2017, 43:38 à 50:33
Anne-Céline Guillon, porte parole de la Fondation Coule pas chez nous, parle de l’opposition au projet d’oléoduc Énergie Est ainsi que de la bière Coule pas chez nous.

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Nouveau projet de sables bitumineux pour Suncor?

Le Devoir | La Presse canadienne | 9 mai 2017
Calgary — Suncor Énergie souhaite obtenir l’approbation de l’Alberta pour un nouveau projet de sables bitumineux dans la province, qui pourrait à terme produire jusqu’à 160 000 barils par jour. Le projet Lewis n’a pas encore officiellement été approuvé par Suncor, mais l’entreprise a indiqué que la construction de sa première phase pourrait commencer en 2024. Il serait situé à environ 25 kilomètres au nord-est de Fort McMurray, dans le nord de l’Alberta. Suncor a précisé qu’elle étudierait la possibilité d’utiliser de nouvelles technologies, incluant des solvants volatils et le chauffage par induction électromagnétique pour remplacer la vapeur dans la production du pétrole brut, utilisant ainsi moins d’énergie et d’eau.

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L’Office national de l’énergie tiendra compte des gaz à effet de serre émis par Énergie Est

Ici Radio-Canada | La Presse canadienne | 10 mai 2017
L’ONE a rendu publics mercredi la liste provisoire de questions et les autres documents se rattachant au processus d’évaluation de l’oléoduc. Ces derniers fournissent des indications sur l’étendue qu’aura son examen du projet de transport d’hydrocarbures. Les gaz à effet de serre qui seraient produits durant la construction du pipeline, mais aussi durant son exploitation, feront partie de l’évaluation. Cela inclut donc les gaz à effet de serre générés par la production de pétrole et par son utilisation dans le cadre du projet. Le processus d’évaluation déjà entamé à ce chapitre par l’ONE avait déraillé en septembre avec la récusation de commissaires. Ceux-ci s’étaient retrouvés dans la tourmente alors qu’on les soupçonnait d’être en position de conflit d’intérêts. En janvier, les décisions prises par le comité déchu pendant près de deux ans ont été invalidées par l’ONE, ce qui a marqué un recul concernant le projet de TransCanada d’une valeur de 15,7 milliards de dollars. Un nouveau comité avait alors été mis sur pied. L’ONE recueillera les commentaires des citoyens sur sa liste provisoire de questions jusqu’au 31 mai.

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L’Office national de l’énergie sollicite les commentaires du public sur les listes des questions de l’audience d’Énergie Est

Office national de l’énergie | 10 mai 2017
L’Office national de l’énergie sollicite des commentaires sur les sujets qui devraient être pris en considération pendant l’examen des projets pipeliniers Énergie Est et du réseau principal Est. Le public a jusqu’au 31 mai pour soumettre des commentaires. Le comité d’audience a préparé deux listes provisoires de questions : une pour Énergie Est et une autre qui porte précisément sur le projet du réseau principal Est. Les listes des questions renferment les sujets que le comité d’audience étudiera au cours de l’audience. L’ensemble de la preuve et les points soulevés par les participants durant l’audience doivent être reliés à au moins une des questions figurant sur les listes finales. Un des ajouts notables aux listes provisoires des questions est une proposition visant à tenir compte des émissions de gaz à effet de serre (GES) en amont et en aval du projet. Le comité d’audience désire obtenir une rétroaction portant précisément sur ce sujet.

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Office national de l’énergie: Greenpeace demande à Ottawa de suspendre le processus d’évaluation du pipeline Énergie Est

Le journal de Montréal | Agence QMI | 10 mai 2017
MONTRÉAL – Greenpeace a demandé mercredi au gouvernement fédéral de suspendre le processus d’évaluation du pipeline Énergie Est devant l’Office national de l’énergie (ONÉ) «tant qu’un nouveau processus d’évaluation environnementale ne sera pas en place». Greenpeace, par la voix de Patrick Bonin, son responsable de la campagne Climat-Énergie, a de plus réitéré sa demande voulant qu’une enquête indépendante soit déclenchée pour faire «la lumière sur la rencontre secrète qui a eu lieu entre l’ONÉ et [l’ex-premier ministre du Québec] Jean Charest qui travaillait pour TransCanada». Greenpeace réagissait ainsi à une invitation lancée mercredi par l’ONÉ, qui demande au grand public de faire part de ses commentaires sur les points devant être considérés pendant l’examen des projets de pipelines Énergie Est et du réseau principal Est, processus qui se déroulera simultanément. Les gens peuvent partager leurs réflexions d’ici le 31 mai prochain.

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Fracturation hydraulique


Pour un survol des enjeux de la fracturation hydraulique.

La Prairie demande à Québec de l’exclure d’une loi sur l’exploitation d’hydrocarbures

Le Reflet | Martine Veillette | 9 mai 2017
La Ville de La Prairie refuse qu’il puisse y avoir de l’exploration ou de l’exploitation d’hydrocarbures sur son territoire. Les élus ont adopté à l’unanimité une résolution, le 1er mai, afin de demander au ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, d’exclure la municipalité des territoires visés par le projet de loi 106, concernant la mise en œuvre de la Politique énergétique 2030, en ce qui a trait à l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures. «Le but est d’empêcher qu’il y ait des réclamations sur des terrains zonés agricoles. On prend les devants», a soutenu le maire, Donat Serre, lors de l’assemblée publique. Le gouvernement du Québec a adopté en décembre 2016 le projet de loi. Comme aucun règlement n’a été adopté à ce jour, les municipalités ne sont pas en mesure d’en connaître la portée exacte. La Prairie mentionne que cette loi prévoit des mesures menaçant la sécurité juridique de tous les résidents de la Ville et constitue un obstacle majeur à son développement. La Ville soutient que les dispositions de la loi vont à l’encontre du développement et de la pérennité de la municipalité. Elle ajoute que la loi ne respecte pas les normes et principes du développement durable.

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Front commun des municipalités pour la protection des sources d’eau

La Voix de l’est | Michel Laliberté | 8 mai 2017
(Granby) Les municipalités doivent pouvoir établir des distances séparatrices entre leurs sources d’eau et les activités liées aux gaz de schiste. Plus de 300 d’entre elles exigent que Québec leur reconnaisse ce droit. Coup sur coup depuis deux mois, les municipalités de Saint-Joachim-­de-Shefford, Warden, Shefford et Waterloo se sont jointes au mouvement municipal lancé en 2014 par le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec­ (RVHQ). Elles ont adopté un règlement sur le rayon de protection des sources d’eau souterraines et de surface sur leur territoire. Le conseil municipal de Saint-Cécile-de-Milton a déposé une motion en ce sens lundi et celui de Saint-Alphonse-de-Granby en discutera la semaine prochaine. « Nos 7000 citoyens s’alimentent avec des puits. Que ferions-nous si nos sources étaient contaminées ? », s’interroge le maire de Shefford, André Pontbriand. « On doit prendre des mesures de précaution. »

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Anticosti : Pétrolia prête à rendre l’entente publique: Québec refuse de dévoiler les clauses de retrait

Le Journal de Québec | Charles Lecavalier | 10 mai 2017
L’entreprise Pétrolia est prête à rendre publique l’entente d’Anticosti et à dévoiler les clauses de retrait qui y sont inscrites, ce que refuse Québec. «Chez Pétrolia, on n’aurait aucune objection à dévoiler ce qu’il y a dans l’entente d’Anticosti si les autres partenaires sont d’accord», a indiqué au Bureau parlementaire le directeur des affaires publiques de la compagnie, Jean-François Belleau. Pour l’instant, les clauses de retrait des partenaires d’Hydrocarbures Anticosti ne sont pas connues, et le gouvernement Couillard décline l’offre de Pétrolia. «Afin de ne pas nuire aux discussions avec l’ensemble des partenaires et des détenteurs de permis d’exploration, il n’est pas dans notre intention de rendre publique l’entente à ce moment-ci», a dit Audrey Cloutier, l’attachée de presse du ministre Carlos Leitao dans un échange courriel… Pétrolia et Corridor Resources soutiennent que la valeur du gisement établie par Québec est de 200 M$. «C’est notre base de négociation», a souligné Jean-François Belleau. Les deux entreprises possèdent des parts de 21,67 % dans Hydrocarbures Anticosti, en échange des permis qu’elles ont cédés. Sur cette base de 200 M$, l’État devrait leur verser des montants de plus de 40 M$ chacune.

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Désinvestissement et subventions aux hydrocarbures


Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville croit que les investissements privés et publics dans le secteur des hydrocarbures devraient être retirés et réinvestis dans des secteurs plus profitables à l’ensemble de la société. Pour plus de détails, voir notre page sur le désinvestissement.

La quête d’équilibre des régimes de retraite publics

Le Devoir | François Desjardins | 6 mai 2017
… À trois reprises depuis deux semaines, la Caisse a dû répondre à des questions sur ses décisions d’investissement. Les deux premiers épisodes ont porté sur les terres agricoles et les énergies fossiles. Le troisième, soulevé à l’Assemblée nationale par des élus incrédules, a porté sur l’usage de paradis fiscaux pour effectuer certains placements. Nous avons profité de l’occasion pour demander à des experts de se pencher sur la question suivante : un gestionnaire de retraite public est-il soumis à des règles éthiques plus strictes que des gestionnaires privés ? … « Les investisseurs institutionnels sont de plus en plus perçus comme des acteurs sociaux dont on s’attend qu’ils se comportent de manière responsable, en parallèle avec leur devoir fiduciaire »,dit Peter Chapman, directeur exécutif de SHARE, qui offre des services de conseil actionnarial aux investisseurs institutionnels. « Autrement dit, ce devoir fiduciaire n’est pas un passe-droit pour échapper aux normes internationales fondamentales sur des questions comme les conditions de travail, les droits de la personne, la protection de l’environnement, etc. »

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La Caisse, les pipelines et la fuite

Le Devoir | Sébastien Collard, Patrick Bonin, Karel Mayrand et Diego Creimer | 8 mai 2017
Il y a cinq ans, le secteur des sables bitumineux avait la cote auprès des investisseurs étrangers, au point que le gouvernement canadien s’en inquiétait. La situation s’est complètement inversée depuis. À un prix du baril de pétrole avoisinant les 50 $ depuis maintenant plus de deux ans et pour l’avenir prévisible, les perspectives de croissance des sables bitumineux sont de plus en plus sombres. Nous assistons d’ailleurs à des désinvestissements du secteur par des fonds tels que celui de l’Université de Californie et le fonds souverain de la Norvège ainsi qu’à la vente de plus de 25 milliards de dollars d’actifs par les grandes pétrolières mondiales comme Exxon, ConocoPhillips et Shell. Michael Sabia et la Caisse de dépôt et placement du Québec semblent être insensibles aux résultats des analyses qui amènent les firmes étrangères à quitter le navire. La Caisse de dépôt et placement du Québec a préféré augmenter significativement ses investissements dans les compagnies de pipelines et de sables bitumineux. Par exemple, entre 2014 et 2016, la participation de la Caisse dans Enbridge est passée de 286 à 931 millions (225 % d’augmentation) et dans TransCanada de 219 à 1028 millions (370 % d’augmentation). Les gestionnaires de la Caisse vont même jusqu’à affirmer qu’« à moyen terme, le pétrole et le gaz sont […] là pour de bon ». Or, l’Agence internationale de l’énergie, qui est très prudente dans ses prévisions, prévoit une diminution de 55 % de la consommation mondiale d’essence d’ici 2050, ce qui, selon elle, « va stopper l’utilisation des ressources les plus difficiles, qui ont des coûts de production élevés, comme les sables bitumineux et le pétrole de l’Arctique ». La baisse de consommation pourrait même toucher ces secteurs d’ici moins de cinq ans considérant les projections faites par Bloomberg sur la croissance des ventes de véhicules électriques.

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Neuf organisations catholiques cessent d’investir dans les énergies fossiles

La Croix | Martine Lamoureux | 10 mai 2017
À quelques jours du G7, fin mai en Italie, le Mouvement catholique mondial pour le climat envoie un message fort aux gouvernements. En tout, 27 institutions catholiques ont renoncé à investir dans le pétrole, le charbon et le gaz.

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Indigenous pipeline opponents take fight to banks financing expansions

The Globe & Mail | Shawn McCarthy | 9 mai 2017
Pipeline companies are facing increasing Indigenous opposition as they proceed with four projects that would dramatically expand Canada’s crude export capacity, including a new pressure tactic aimed at the banks that help provide the massive amounts of capital needed to complete the expansions. A coalition of aboriginal groups in Canada and the United States launched a campaign on Tuesday to press 17 banks – including Canada’s big five – to stop providing funds to TransCanada Corp., Enbridge Inc., Kinder Morgan Inc., and U.S.-based Energy Transfer Partners LP, which is the majority owner of the controversial Dakota Access Pipeline.

Indigenous opposition has emerged as one of the greatest challenges to the oil-and-gas industry’s bid to expand pipeline capacity to diversify markets and reduce transportation costs for growing oil sands production. Existing pipelines will run out of space to accommodate the growth in supply over the next several years. While some First Nations are willing to work with pipeline companies and obtain benefits, every major current project faces some opposition from aboriginal critics. Indigenous relations have emerged as a fundamental challenge for any resource project proponent, especially for pipelines, which can span thousands of kilometres, Martin Ignasiak, a Calgary-based regulatory lawyer for Osler, Hoskin & Harcourt LLP, said in an interview.

“You have to have a pretty in-depth understanding of aboriginal law in today’s day and age if you are going to advise clients on regulatory approvals for resource projects,” Mr. Ignasiak said. In British Columbia, First Nations communities are pursuing court challenges to federal approval of Kinder Morgan’s plan to expand its Trans Mountain pipeline, and some leaders urged people to vote in Tuesday’s provincial election for any party other than Christy Clark’s incumbent Liberals, who support the project.

Shareholder activists plan to bring a resolution to Enbridge’s annual meeting on Thursday that demands the company re-examine and report on its assessments of Indigenous rights issues that could affect acquisitions such as its recent stake in the Dakota Access Pipeline. The Indigenous communities are now turning to a tactic the environmental movement has used: targeting the institutions that finance projects.

“We call on all banks and financial institutions to withdraw their investments in the corporations proposing to build new pipelines to carry even more tar sands oil out of Canada,” Grand Chief Derek Nepinak of the Assembly of Manitoba Chiefs said in a release on Tuesday. He was speaking on behalf of the Treaty Alliance Against Tar Sands Expansion, a group of 121 Indigenous communities in Canada and the United States. Protesters allied with the movement forced several branches of Morgan Chase & Co. in Seattle to shut down on Monday, demanding the giant U.S. bank refrain from lending to TransCanada’s Keystone XL project and the $7.4-billion Trans Mountain expansion.

During the high-profile battle over the Dakota Access Pipeline, three European banks were persuaded to sell their loans to the project, a trend that, if continued, could increase the cost of capital for pipeline construction. Earlier this year, Enbridge concluded a $1.5-billion acquisition of a 27.6-per-cent stake in the pipeline, a deal that prompted activist shareholders to call for greater scrutiny of the company’s policy on Indigenous rights. A resolution to be voted on Thursday calls on Enbridge to provide better assessment and disclosure on aboriginal rights.

“There are divestment risks … but it’s more around the delays and around the risk to business operations and reputation on an ongoing basis,” said Delaney Greig, an analyst with Shareholder Association for Research and Education, which is managing the proposal for several Enbridge investors. Enbridge urged shareholders to vote against the resolution, but said it will provide additional disclosure in its annual corporate social responsibility report on how it deals with Indigenous issues that arise during acquisitions. “We believe this will better enable our investors and other stakeholders to consider our approach within the broader context of Enbridge’s social and environmental commitments and performance as a whole,” the company’s chief sustainability officer, Linda Coady, said in an e-mailed statement.

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CLIMAT


La communauté internationale face au défi d’appliquer l’accord de Paris

La Presse | Céline Serrat | 8 mai 2017
Six mois après l’élection de Donald Trump qui a menacé de se retirer de l’accord de Paris sur le climat, les délégations de 196 pays ont débuté lundi à Bonn des discussions sur la mise en oeuvre de ce pacte pour limiter le réchauffement de la planète. « Cet accord international est le dernier espoir de survie pour les petits États insulaires », avait déclaré Thoriq Ibrahim, le ministre de l’Environnement des Maldives, à la veille de la reprise des pourparlers, une déclaration reflétant l’extrême inquiétude des pays les plus vulnérables au changement climatique, renforcée avec l’arrivée d’un président américain climatosceptique.

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La toundra en Alaska libère de plus en plus de CO2

La Presse | Agence France-Presse | 8 mai 2017
En raison du changement climatique, le sol de la toundra en Alaska semble émettre davantage de dioxyde de carbone (CO2) qu’il n’en capture, ce qui pourrait accélérer le réchauffement vu les énormes quantités de gaz à effet de serre contenues dans le sol des régions arctiques.

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À Coups de Pagaie: Du 8 au 16 mai Résister aux changements climatiques : des îles du Pacifique aux sables bitumineux

350.org
En 2014, des habitants des îles du Pacifique se sont rendus en Australie pour bloquer l’accès au plus important port charbonnier de la planète. Les Guerriers du Pacifique se dirigent maintenant vers le Canada pour s’opposer aux sables bitumineux. Avec leur effet catastrophique sur le climat, les pipelines récemment approuvés par Justin Trudeau vont directement à l’encontre des promesses que notre premier ministre a fait aux peuples autochtones et aux communautés vulnérables aux changements climatiques sur la scène mondiale lors de la COP21 à Paris. Les États insulaires du Pacifique doivent faire face à une hausse du niveau des océans qui menace leurs pays, leurs communautés et leur culture. Justin Trudeau doit des explications aux peuples des îles du Pacifique, et c’est pourquoi la délégation des Guerriers du Pacifique souhaitent le rencontrer à Vancouver. La population est aussi invitée à agir en solidarité avec les Premières nations au Canada, et à se joindre au mouvement qui demande que les réserves de sables bitumineux restent sous terre.

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Les changements climatiques pourraient multiplier les sinistres

Le Devoir | Alexandre Sheilds | 9 mai 2017
Les épisodes d’inondations importantes pourraient être plus nombreux au Québec au cours des prochaines décennies, en raison des impacts des changements climatiques sur les précipitations. Une situation qui soulève des questions sur la construction dans les zones inondables, mais aussi sur l’adaptation à une réalité climatique dont les impacts demeurent difficiles à prévoir avec précision. En point de presse lundi, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a évoqué une « tempête parfaite » pour parler de la « conjugaison de facteurs » qui a provoqué des inondations majeures dans plusieurs régions du Québec. Il a ainsi rappelé les importantes chutes de neige de l’hiver, mais aussi les précipitations « extrêmement élevées » des dernières semaines.  Si cette combinaison de phénomènes météorologiques est effectivement exceptionnelle, elle pourrait être de plus en plus fréquente au cours des prochaines décennies, au fur et à mesure que le climat du Québec se réchauffera.

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Les inondations: Un «acte de Dieu», vraiment ?

La Presse | Francis Vailles | 11 mai 2017
Je sais, je sais, les scientifiques ne peuvent pas l’affirmer avec certitude. Et oui, bon, certains diront que ce n’est pas le temps d’en parler quand les gens ont les pieds dans l’eau. Mais justement, n’est-ce pas le meilleur moment d’en prendre conscience ? Les inondations sont-elles vraiment un « acte de Dieu », comme le disent les anglophones ? Ou ne sont-elles pas plutôt la conséquence de notre indifférence, de notre recherche de confort, de notre je-m’en-foutisme quotidien ? Aucun scientifique ne peut affirmer que les inondations sont directement attribuables aux changements climatiques, notamment celles de ce printemps. D’ailleurs, on ne pourra jamais dire d’aucune catastrophe qu’elle s’explique exclusivement par le réchauffement de la planète. En revanche, ce que les scientifiques peuvent dire, c’est qu’il est fortement probable que les changements climatiques provoquent ce genre de bouleversements. Surtout, les plus grands experts de la planète s’entendent pour soutenir que les aléas du climat auront pour effet d’augmenter la fréquence et l’intensité des événements extrêmes comme ces pluies et ces inondations.

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JE PASSE À L’ACTION!


Parce que vous pouvez faire la différence! D’autres moyen de passer à l’action pour protéger le climat par ici!

AFFICHEZ VOTRE DÉSACCORD: Distribution de pancartes #VousNEpasserezPAS  

Voir la page d’accueil de notre site Web
Nous distribuons le matériel visuel de la campagne #VousNEpasserezPAS du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ). Trois différents modèles de pancartes ainsi qu’une affichette pour les fenêtres et un macaron sont disponibles.

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DÉSINVESTISSEMENT: Questionner les institutions financières sur les investissements dans les hydrocarbures: modèle de lettre à utiliser 

Modèle de lettre
Afin de souligner la Mobilisation mondiale pour le désinvestissement des combustibles fossiles, Karel Mayrand, citoyen de Ahuntsic-Cartierville et et directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki fou propose un modèle de lettre pour questionner votre institution financière ou votre fonds de placements quant à ses investissements dans les hydrocarbures. D’autres action sont proposée sur notre page « Je passe à l’action » dans la section « désinvestissement ».
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DÉSINVESTISSEMENT: Pétition: Sortons la Caisse du carbone 

Fondation David Suzuki et Recycle ta caisse
Dans son portefeuille d’actions, la Caisse détenait à la fin de la dernière année financière des actifs fossiles évalués à 8,4 G$. Si elle avait fait le choix de sortir des énergies fossiles en 2012, elle aurait pu générer dans les trois années suivantes un rendement additionnel de 7,1 G$ sur les marchés boursiers, selon le groupe de recherche Corporate Knights. C’est dire que les Québécois(es) ont perdu énormément d’argent ces dernières années dans ce secteur. Dans le monde, plus de 600 institutions financières et fonds ont commencé à se prémunir contre le risque d’éclatement d’une bulle carbone, en sortant partiellement ou complètement leurs placements des combustibles fossiles. C’est le cas des grands fonds de pension de la Californie et du plus grand fonds souverain au monde basé en Norvège.

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NOTRE PROPRE PÉTITION : Aménagez plus de pistes cyclables dans Ahuntsic-Cartierville

Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville
Nous demandons à ce que  l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville et la ville de Montréal:
1) aménagent rapidement les pistes cyclables projetées depuis le plan de transport de 2008;
2) intègrent à leur planification les pistes cyclables proposés par Mobilisation Environnement Ahutnsic-Cartierville sur les rues Sauriol, Gouin, Georges-Baril et Garnier;
3) proposent de nouveaux axes cyclables.

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Auteur : Mobilisation Environnement Ahuntsic-Cartierville (MEAC)

Mobilisation Environnement Ahuntsic-Cartierville est un comité citoyen dont l'objectif est de mobiliser la communauté du quartier autour des enjeux environnementaux qui nous touchent. Nous nous intéressons entre autres aux dossiers du transport des hydrocarbures, des énergies vertes, de l'aménagement urbain ainsi qu'aux transports durables.

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