Du 5 au 13 mai 2017, c’est l’occasion de souligner la Mobilisation mondiale pour désinvestissement. Voir la section « Je passe à l’action »
QUARTIERS VERTS
Transports actifs et collectifs
Nos pages sur les transports actifs et les transports collectifs dans Ahuntsic-Cartierville.
Vélo utilitaire: stratégie pour ville moderne
Le Soleil | Martial Van Neste | 25 avril 2017
…Cependant, le développement des infrastructures sécuritaires pour les cyclistes ne se fait pas sans difficulté. Les infrastructures de transport, les rues et les intersections de notre ville ont été pensées pour supporter les déplacements automobiles. L’espace disponible pour accommoder le vélo comme moyen de transport est limité et donc souvent une source de conflits. Enlever les espaces de stationnement, ou pire une voie de circulation pour accommoder une piste cyclable sécuritaire, peut provoquer une montée de boucliers entre «cyclistes» et une partie de la population qui ne voit dans ce mode de transport que la lubie d’écologistes, de gauchistes, d’anarchistes ou simplement de maniaques du vélo. Pour chaque projet d’amélioration du réseau cyclable, la Ville de Québec marche sur des oeufs. Elle doit toujours faire une démonstration d’un impact minimal ou inexistant sur la fluidité automobile ou le stationnement, et démontrer rapidement que son investissement résulte en une augmentation très importante du volume de cyclistes. En regard de l’achalandage, c’est toujours le cas; en fait, c’est le cas partout dans les grandes villes. Dès que des infrastructures cyclables sécuritaires sont offertes, beaucoup de citoyens les utilisent. Mais les tensions persistent et iront en augmentant si le débat sur les budgets et l’espace routier se limite à un antagonisme entre «cyclistes» et ceux qui ne veulent aucune concession à la fluidité du transport automobile.
Sabia défend les investissements de la Caisse
Le Devoir | Marie-Michèle Sioui | 20 avril 2017
Le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Michael Sabia, prend « très au sérieux » l’enjeu des paradis fiscaux, mais il refuse de s’engager à cesser d’investir dans des entreprises qui y ont recours. « Étant donné le rythme de notre déploiement du capital dans plusieurs pays où on a la possibilité, la probabilité de générer un rendement fort intéressant, nous allons continuer à faire ces investissements, parce que, dans le fond, c’est quelque chose qui rend plus sécuritaires les retraites des Québécois », a martelé Michael Sabia. La Caisse fait pression sur Ottawa pour le REM. Le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Michael Sabia, a accentué la pression sur Ottawa afin que le gouvernement Trudeau dévoile la hauteur de son investissement dans le Réseau électrique métropolitain. Le projet de six milliards que pilote la CDPQ ne pourra tout simplement pas exister sans une contribution de 1,3 milliard de la part d’Ottawa, a affirmé le grand patron de la Caisse mardi. « Le montage financier, dans un tel cas, ne fonctionne plus », a-t-il déclaré. Le plus récent budget du ministre des Finances, Carlos Leitão, prévoit que Québec consacre 1,3 milliard au REM. Le gouvernement fédéral n’a toujours pas annoncé ses intentions. Mais jusqu’ici, « le travail entre nous et le gouvernement du Canada avance très bien », a assuré Michael Sabia. « Est-ce que, selon moi, le gouvernement du Canada sera là? Moi, je suis très optimiste. Très optimiste », a-t-il ajouté.
Québec, un pays développé?
Équiterre | Sidney Ribaux | 27 avril 2017
Enrique Peñalosa, alors qu’il était maire de Bogota, en Colombie, a fait le commentaire suivant : « Un pays développé n’est pas une nation où les pauvres ont des voitures, c’est un endroit où les riches prennent le transport en commun ». Paris, Londres, Zurich, Rome, Amsterdam, Tokyo, Hong Kong, Singapour, par exemple… En fait, la plupart des grandes villes européennes et asiatiques ont des services de transport en commun utilisés par une grande partie de la population, peu importe leur revenu. Dans ces villes, on peut aisément choisir de vivre sans voiture tellement le transport collectif et les autres alternatives sont efficaces. En Amérique c’est plus rare, mais plusieurs villes ont de bons systèmes dont New York, San Francisco, Vancouver, Toronto, Ottawa et Montréal. À titre d’exemple, 80 % des Montréalais prennent le transport en commun au moins une fois par année. 50 % des déplacements pendulaires vers le centre-ville se font en transport collectif. Montréal, résiste encore à la culture du tout à l’auto. Mais ce n’est pas le cas du reste du Québec, même pas dans la deuxième ville d’importance. À Québec, certains animateurs de radio se permettent même d’insulter les utilisateurs du transport en commun! Pourtant, Québec a plusieurs quartiers denses et habités ainsi qu’un potentiel de développement du transport en commun fantastique…Tous les Québécois devraient se préoccuper de ce débat. Premièrement, parce qu’il s’agit justement de NOTRE capitale nationale (dont nous voulons être fiers) et deuxièmement parce qu’il s’agit de NOTRE argent.
Verdissement
Nos pages sur les ruelles vertes et la canopée urbaine dans Ahuntsic-Cartierville.
Les multiples facettes des ruelles vertes
Le Devoir | Lise Gobeille | 29 avril 2017
… La ruelle verte peut prendre des formes très différentes. D’ailleurs, il existe plusieurs concepts en Amérique du Nord. Par exemple, à Chicago, le projet Green Alley vise la gestion des eaux pluviales en remplaçant les surfaces minéralisées par des surfaces perméables inertes… Rien de très vert là-dedans. À Los Angeles, l’objectif est le même, mais là, on mise sur le verdissement. Quant à Vancouver, le programme implique le remplacement total de la surface asphaltée par un couvert végétal, sauf pour deux bandes de roulement : wow ! Et à Montréal ? Un projet de ruelle verte doit atteindre plusieurs objectifs. Il lui faut augmenter les surfaces perméables, favoriser la biodiversité, réduire les îlots de chaleur, être un lieu de socialisation, entretenu par les citoyens… mais avant tout, il doit être le résultat d’une mobilisation citoyenne. Il est important de mentionner que la création d’une ruelle verte n’entraîne pas sa fermeture à la circulation de véhicules.
Rencontres dans les ruelles d’Ahuntsic
150 conversations en marche | Avec Émilie Thuiller | Samedi le 6 mai 2017
Il y a près de 200 ruelles dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Certaines sont publiques, d’autres privées. D’autres encore sont invisibles. Ces ruelles sont le témoin du développement des différents quartiers et de leur évolution au fil du temps. Elles remplissent plusieurs fonctions qui changent à travers les années, mais aussi en fonction des besoins et aspirations des résidents. Dans certaines ruelles, des résidents se sont regroupés pour faire des projets particuliers visant à faire vivre – ou revivre! – cet espace. Dans cette Promenade, nous aurons l’occasion de rencontrer des personnes qui sont à l’origine de ces projets. Pour certains, il s’agit de transformer la ruelle le temps d’une nuit… Pour d’autres, les mesures sont permanentes. Une balade dans les ruelles d’Ahuntsic permet d’approcher le quartier sous un angle différent et de découvrir des endroits qui valent le détour !
Électrification des transports
Norvège : en 2025, plus aucune voiture neuve ne devra émettre de CO2
ConsoGlobe | Émilia Capitaine | 1er mai 2017
En Norvège, où une politique dynamique d’incitation à l’achat de véhicules électriques est menée, de plus en plus de conducteurs ont choisi d’adopter des véhicules propres. À Oslo, plus aucun véhicule neuf n’émettra de CO2 d’ici 2025.
HYDRAUCARBURES
Énergie Est
Énergie Est est un projet de pipeline de la compagnie TransCanada qui transportera 1,1 millions de barils de pétrole issu des sables bitumineux de l’ouest canadien vers les marchés étrangers tout en mettant en péril notre eau portable. Pour plus de détails.
Énergie Est: un projet quelque peu oublié mais loin d’être enterré
Acadie Nouvelle | Sébastien Lachance | 28 avril 2017
Le projet d’oléoduc Énergie Est de la société TransCanada n’est pas du tout mort au feuilleton, même s’il ne fait plus les manchettes comme autrefois. L’entreprise albertaine du secteur énergétique se fait discrète depuis quelques mois, tout comme bon nombre des partisans et des opposants au projet visant à acheminer 1,1 million de barils de pétrole brut par jour de l’ouest du Canada vers la raffinerie d’Irving Oil, à Saint-Jean. Mines de rien, TransCanada devait initialement procéder à la première pelletée de terre du projet Énergie Est il y a de cela plus d’un an. La mise en service était prévue pour la fin de 2018. Si ce silence relatif en inquiète et en agace plusieurs, il ne signifie pas pour autant qu’il a été mis de côté par son promoteur, assure TransCanada. «En terme du développement du projet, nous continuons de rencontrer les représentants des Premières Nations ainsi que des parties prenantes, par exemple les premiers répondants avec qui nous travaillons en collaboration afin de développer des plans d’urgence qui seront mis en place avant que le pipeline ne soit mis en service», a indiqué à l’Acadie Nouvelle Tim Duboyce, porte- parole de TransCanada…«TransCanada et sa panoplie de lobbyistes sont toujours sur le terrain à tenter de convaincre les municipalités et les Premières Nations. Le projet a subi de sérieux revers, mais il est loin d’être mort, même s’il est moins présent dans l’actualité», a indiqué Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace.
Raitt determined to see Energy East Pipeline built
Amherst News Citizen-Record | Dave Mathieson | 30 avril 2017
Raitt, originally from Sydney, N.S., is now a Conservative member of parliament for the Ontario riding of Milton, and the finance critic under the Conservative leadership of Rona Ambrose. I think we need to have our own secure energy and the only way to do that is through pipelines, and if Quebec won’t do it through carrot, negotiation, then the stick comes out… Lisa Raitt, candidate for the leadership of the Conservative Party of Canada. She held several cabinet positions under prime minister Stephen Harper, including being named Minister of Transport nine days after the Lac-Mégantic rail disaster that killed 47 people on July 6, 2013. « I was the minister that cleaned up the Lac-Mégantic disaster and my heart was broken,” said Raitt to the 20 people attending the 8 a.m. meet and greet. “Those trains could have been rolling through Amherst just as much as they could have been through Lac-Mégantic, and it was devastating to see.”
Glissements de terrain: des décideurs naïfs ou irresponsables?
Le Nouveliste | Jean-Pierre Beaudoin | 2 mai 2017
J’espère, comme 72 % des Québécois, ne voir jamais passer l’oléoduc Énergie Est de TransCanada au Québec qui devrait transporter 1,1 million de barils par jour, et qui traverserait 830 cours d’eau. Le plus gros oléoduc canadien jamais construit. Mais l’actualité a rapporté il y a quelques jours qu’il y a eu au Québec plus de 70 glissements de terrain dont une quarantaine sont survenus en Mauricie et au Centre-du-Québec. Mais pas besoin d’une augmentation du nombre de glissements de terrain pour qu’un tel accident majeur de déversement puisse arriver. La question, c’est quand, et où ça va se produire, car c’est une certitude. Statistiques à l’appui! Question de détection de fuites, l’audience du 8 mars 2016 du BAPE sur le projet d’oléoduc Énergie Est, on y rapporte que le système de détection automatique ne serait pas en mesure de détecter les fuites d’une taille inférieure de 1,5 % à 2 % du débit. Une fuite de 1,5 % du débit risquerait donc de ne pas être décelée par le système, et pourrait continuer à fuir pendant peut-être trop longtemps, pour n’être rapportée seulement par le simple citoyen. D’ailleurs, les fuites sont pour leur grande majorité, invisibles, car le pipeline est essentiellement enfoui sur sa majeure partie.
The Council of Canadians: Montreal chapter opposes Energy East pipeline in Bécancour
The Council of Canadians | Brent Patterson | 27 avril 2017
The Council of Canadians Montreal chapter took part in Earth Day activities in Bécancour on April 23. Bécancour is a city located on the south shore of the Saint Lawrence River at the confluence of the Bécancour River, opposite Trois-Rivières. The outreach had highlighted, « The gathering of April 23 is intended to be family and festive. There will be music, speakers, workshops ‘placards 101’ and other surprises. By saying loud and clear #YouNoteNow!, we want to tell governments and companies that we will not accept the development of fossil fuels in Quebec. Looking forward to meeting you on the Quai de Bécancour, an inspiring, central and highly symbolic place with shale gas projects on one side of the river, the route of the East Energy pipeline on the other. »
Fracturation hydraulique
Pour un survol des enjeux de la fracturation hydraulique.
L’urgence de protéger notre eau
La Voix de l’Est | Donna Kane | 12 avril 2017
J’aimerais, très sincèrement, remercier nos élus qui ont un oeil attentif et travaillent à la protection de notre eau potable. À la séance municipale de Granby du lundi 3 avril dernier, la Ville de Granby a adopté une résolution éloquente de notre position vis-à-vis la protection de notre eau, appuyant la position des municipalités qui adoptent le règlement d’un rayon de protection plus important de leurs sources d’eau potable. Aussi, la Ville demande que la loi 106 soit modifiée. Je suis fière de notre municipalité et de son orientation très claire dans ce dossier. Là, je vous demande un pas de plus… Je vous demande d’adopter, M. Bonin, en tant que maire de Granby et préfet de la MRC de la Haute-Yamaska, le règlement de rayon de protection en solidarité avec le front commun des municipalités du Québec qui le font. Je vous demande, de toute urgence, de saisir cette opportunité juridique passagère qui s’offre à nous, pour rehausser la protection de notre eau potable. Je vous demande, en effet, de prendre un pas de plus pour manifester notre désaccord avec cette loi 106 qui traite les hydrocarbures, qui ouvre la porte toute grande à l’industrie de gaz et pétrolière et qui menace notre eau potable pour nous, pour nos enfants, pour nos petits-enfants et les leurs… en solidarité avec les municipalités et territoires du Québec.
Les activités de forage devraient augmenter au Canada
Ici Radio-Canada | 27 avril 2017
Le nombre de puits forés cette année au Canada devrait dépasser de 64 % le total de l’année dernière, selon les dernières prévisions de l’Association des services pétroliers du Canada. Au Canada, 6680 puits seront forés cette année. Un chiffre en hausse par rapport aux 5150 puits prévus en janvier et aux 4175 prévus en novembre. Le président de l’association, Mark Salkeld, dit que la hausse est due aux prix du pétrole qui se sont relativement stabilisés. Il cite les réductions des coûts dans le secteur des services pétroliers. « Ces réductions de coûts proviennent de mises à pied massives, de réductions de salaire, de diminution de bonus et de bénéfices. Tout cela a beaucoup réduit les coûts pour que nous puissions continuer à travailler », a dit Mark Salkeld.
Lotbinière: Position en regard des gaz de schiste
Québec Municipal | MRC Lotbinière | 2 mai 2017
La MRC demande au gouvernement d’assurer une protection intégrale des aires d’alimentation en eau. Lors de la séance d’avril 2017, le conseil de la MRC de Lotbinière a adopté une résolution interpelant une fois de plus le gouvernement du Québec sur un enjeu majeur soulevé par le développement potentiel de la filière gazière (gaz de schiste) sur son territoire, soit l’innocuité de la ressource en eau potable. Essentiellement la MRC de Lotbinière demande au gouvernement du Québec d’assurer une protection intégrale des aires d’alimentation de tous les puits de prélèvement d’eau destiné à la consommation humaine et animale. De plus, la MRC réitère sa volonté que le gouvernement du Québec prolonge le moratoire à l’égard de l’exploitation du gaz de schiste et de l’exploration de tels gisements, et ce, pour une période minimale de cinq ans. Le Conseil de la MRC a tenu à enclencher cette démarche afin de répondre aux inquiétudes de sa population suite à l’adoption du projet de loi 106 adopté sous bâillon en décembre dernier et des dernières actualités. Chacune des 18 municipalités constituantes de la MRC de Lotbinière a également été invitée à prendre position pour la protection de ses sources d’eau potable municipales et les puits privés de ses citoyens.
De nouveaux éléments sur les liens entre séismes et activités pétrolières aux États-Unis
Fréquence Terre | Robin Lacassin, Directeur de recherche, Institut de physique du globe de Paris (IPGP) | 3 mai 2017
Depuis quelques années, l’Oklahoma est devenu l’une des régions les plus sismiques des États-Unis. Un étonnant record pour ce territoire situé en bordure des grandes plaines américaines. 2015 aura été à ce titre une année exceptionnelle avec plus de 800 séismes de magnitude 3 et plus. On rappellera qu’avant 2009, cet État enregistrait un évènement de magnitude supérieure à 4… tous les 10 ans seulement! Comment expliquer un tel phénomène ? Les exploitations pétrolières sont ici directement impliquées car l’essentiel de cette sismicité est induite par l’injection massive dans le sous-sol de grande quantité d’eaux usées résultant de l’exploitation du pétrole par différents procédés non conventionnels, dont la fracturation hydraulique, utilisée pour l’exploitation des gaz ou pétrole de schiste.
Gaz de schiste: l’air, de quoi aurait-il l’air ?
Le Courrier du Sud | 3 mai 2017
Allons donc, nous avons déjà amplement de pollution à notre actif; 1500 personnes en meurent chaque année, uniquement à Montréal. Ces gens avaient-ils soupçonné les invisibles, fines particules nocives dans l’air? Et si une future maman s’abstient de fumer, elle respire quand même. De précédentes études ont lié les activités de fracturation hydraulique à des malformations cardiaques congénitales et, possiblement, à des anomalies du système nerveux chez l’enfant à naître. Parmi les contaminants de l’air de l’industrie des GDS, on trouve les toluène, xylène et benzène, leur potentiel tératogène implique qu’au chaud de sa douce vie intra-utérine, le petit être en devenir pourrait subir un développement perturbé aboutissant à des malformations ou a des monstruosités. Naissances prématurées, poids plus faible des nouveau-nés, variété de symptômes cutanés et respiratoires seraient aussi le lot des GDS. Un asthmatique a jusqu’à quatre fois plus de risques d’avoir une crise s’il vit près de puits d’extraction. Chez les infortunés Américains, dans six comtés du Lone Star State qui ont vu s’enfler le développement des GDS, le quart des enfants souffrent d’asthme: trois fois plus que dans le reste de la population texane. Ce n’est pas surprenant: en proportion de leur poids, les petits enfants respirent jusqu’à trois fois plus qu’un adulte, leur exposition aux polluants est donc beaucoup plus intense.
Désinvestissement et subventions aux hydrocarbures
Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville croit que les investissements privés et publics dans le secteur des hydrocarbures devraient être retirés et réinvestis dans des secteurs plus profitables à l’ensemble de la société. Pour plus de détails, voir notre page sur le désinvestissement.
Le PQ «souhaite» que la Caisse de dépôt sorte des énergies fossiles
Le Devoir | Alexandre Sheilds| 28 avril 2017
Le Parti québécois « souhaite » que la Caisse de dépôt et placement désinvestisse de l’industrie des énergies fossiles, un secteur où le gestionnaire de régimes de retraite a augmenté l’an dernier sa participation dans certaines entreprises, dont TransCanada. Un message qui rejoint celui des groupes environnementaux. «On dénonce cette tendance de la Caisse à investir dans les énergies du passé, c’est-à-dire les énergies fossiles, et on souhaite inciter la Caisse à désinvestir de ce secteur», a fait valoir vendredi le député péquiste Sylvain Gaudreault, porte-parole en matière d’environnement. Ce «souhait» du Parti québécois est d’ailleurs inscrit dans la «proposition principale» qui sera soumise aux membres du parti lors du congrès de septembre : «Inciter la Caisse de dépôt et placement, Investissement Québec et l’ensemble des régimes de retraite publics et parapublics à faire un désinvestissement dans les énergies fossiles.» Même si la volonté de la formation souverainiste est claire, le Parti québécois se défend de vouloir s’ingérer dans la gestion que fait la Caisse de ses 270 milliards de dollars d’actifs. Il s’agit d’un «souhait», a insisté M. Gaudreault. Les groupes environnementaux sont plus catégoriques. «Alors que la crise climatique s’aggrave, les investissements accrus de la Caisse dans des infrastructures du secteur des énergies fossiles ont pour effet de verrouiller des émissions de gaz à effet de serre additionnelles pour des décennies. Cette orientation est incompatible avec l’Accord de Paris qui requiert exactement le contraire», a soutenu vendredi Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki. Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace, estime pour sa part que «la Caisse va complètement à contre-courant de la tendance mondiale et de la volonté des Québécois quand elle finance des projets d’hydrocarbures qui accéléreront la crise climatique».
CLIMAT
Climat: un plan californien plus ambitieux, le Québec mis au défi
La Presse | Guiseppe Valiante | 3 mai 2017
Le Sénat en Californie a proposé cette semaine un nouveau système de plafond et d’échanges d’émissions de carbone plus ambitieux, mettant au défi le Québec et l’Ontario à faire de même ou à être laissé en plan. Le Québec et la Californie sont reliés par un marché du carbone qui vient à échéance à la fin de 2020. L’Ontario a réalisé ses premières enchères de crédits d’émissions en mars et prévoit se relier au système du Québec et de la Californie en 2018. Néanmoins, les deux provinces devront s’adapter aux réformes proposées par la Californie si elles veulent continuer à collaborer avec l’État après 2020, a indiqué Jessica Green, professeure en études environnementales à l’Université de New York, parlant de changements majeurs. Un système de plafond et d’échanges pour les crédits de carbone permet aux entreprises d’acheter des droits d’émissions de gaz à effet de serre. Le nouveau programme californien – qui n’a pas encore été adopté – comporte une augmentation du prix minimum pour une tonne de dioxyde de carbone ou l’équivalent en gaz à effet de serre à 20 $ US, et crée un plafond de 30 $ US. Chaque année, le prix minimum grimperait de 5 $ US, et le plafond augmenterait de 10 $ US.
Trudeau recule sur le méthane… et sur le climat
Le Devoir | Alexandre Sheilds | 29 avril 2017
Dans la foulée de la décision du président Donald Trump de renier l’engagement de son prédécesseur en faveur de la réduction des émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier, le gouvernement Trudeau a choisi de reporter la mise en place de la réglementation prévue ici pour ce très puissant gaz à effet de serre. Un recul environnemental majeur qui laisse par ailleurs entrevoir l’échec climatique canadien.
JE PASSE À L’ACTION!
Parce que vous pouvez faire la différence! D’autres moyen de passer à l’action pour protéger le climat par ici!
MARDI 9 MAI 2017. Atelier du MEAC sur les véhicules électriques
Café de Da | Mardi le 9 mai 2017, 19h
Le MEAC organise un atelier sur les véhicules électriques à 19h au Café de Da (10300 Rue Lajeunesse, Montréal, QC H3L 2E5, (514) 872-0568). Atelier sur l’ensemble des enjeux de l’électrification des transports:
– Les différentes technologies de véhicules électriques et les bornes de recharge;
– Le transport collectif : autobus, tramway, métro, Trolley-bus et fameux Monorail grande vitesse (MGV)
– Les véhicules industriels, de la tondeuse à gazon au camion à ordure.
Nous aborderons aussi les aspects économiques d’une grappe industrielle dans les technologie électrique ainsi que les aspects environnementaux.
LUNDI 8 MAI 2017. Venez nous rencontrer!
Centre communautaire Solidarité Ahuntsic, 10780 Rue Laverdure à 5 minutes du métro Henri-Bourassa | Lundi le 8 mai 2017, 19h
Notre dynamique comité citoyen est ouvert aux nouvelles personnes et idées et organise une rencontre d’accueil. En toute simplicité, nous échangerons sur nos actions, notre fonctionnement, vos idées et vos intérêts à vous impliquer, que ce soit ponctuellement, pour des tâches précises ou de façon plus régulière. Si vous êtes disponible, c’est un rendez-vous ! Merci de nous confirmer par retour de courriel si vous serez présent.
DÉSINVESTISSEMENT: Questionner les institutions financières sur les investissements dans les hydrocarbures: modèle de lettre à utiliser
Modèle de lettre
Afin de souligner la Mobilisation mondiale pour le désinvestissement des combustibles fossiles, Karel Mayrand, citoyen de Ahuntsic-Cartierville et et directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki fou propose un modèle de lettre pour questionner votre institution financière ou votre fonds de placements quant à ses investissements dans les hydrocarbures. D’autres action sont proposée sur notre page « Je passe à l’action » dans la section « désinvestissement ».
DÉSINVESTISSEMENT: Pétition: Sortons la Caisse du carbone
Fondation David Suzuki et Recycle ta caisse
Dans son portefeuille d’actions, la Caisse détenait à la fin de la dernière année financière des actifs fossiles évalués à 8,4 G$. Si elle avait fait le choix de sortir des énergies fossiles en 2012, elle aurait pu générer dans les trois années suivantes un rendement additionnel de 7,1 G$ sur les marchés boursiers, selon le groupe de recherche Corporate Knights. C’est dire que les Québécois(es) ont perdu énormément d’argent ces dernières années dans ce secteur. Dans le monde, plus de 600 institutions financières et fonds ont commencé à se prémunir contre le risque d’éclatement d’une bulle carbone, en sortant partiellement ou complètement leurs placements des combustibles fossiles. C’est le cas des grands fonds de pension de la Californie et du plus grand fonds souverain au monde basé en Norvège.
NOTRE PROPRE PÉTITION : Aménagez plus de pistes cyclables dans Ahuntsic-Cartierville
Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville
Nous demandons à ce que l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville et la ville de Montréal:
1) aménagent rapidement les pistes cyclables projetées depuis le plan de transport de 2008;
2) intègrent à leur planification les pistes cyclables proposés par Mobilisation Environnement Ahutnsic-Cartierville sur les rues Sauriol, Gouin, Georges-Baril et Garnier;
3) proposent de nouveaux axes cyclables.
PÉTITION: Dites NON au projet d’agrandissement de l’autoroute 19!
Fondation David Suzuki
Autoroute 19 : OUI aux transports collectifs, NON à l’agrandissement de l’autoroute! Le Grand Montréal est congestionné, ce n’est plus un secret pour personne. Soir et matin, ce sont près d’un million de véhicules qui empruntent les routes de l’île de Montréal. La congestion routière est devenue endémique, et ses coûts économiques s’élèvent entre 1,8 et 2,5 milliards de dollars dans la région métropolitaine. Tous s’entendent, cette situation est devenue intenable. Toutes les études le démontrent : plus d’autoroutes mène à plus de congestion. Il faut dès maintenant cesser de développer notre réseau routier et offrir de vraies alternatives de transports collectifs, abordables et efficaces, aux citoyens et citoyennes des banlieues de Montréal. L’autoroute 19 est une erreur. Signez aujourd’hui notre pétition pour renverser cette décision.
PÉTITION: Le gouvernement fédéral doit éliminer les subventions aux énergies fossiles d’ici 2020
Équiterre
Le gouvernement canadien doit agir maintenant et arrêter de verser des milliards en subventions aux industries du charbon, du pétrole et du gaz naturel, les encourageant ainsi à produire et à polluer davantage. Au Canada, ces subventions s’élèvent à 3,3 milliards $, ce qui revient à payer les pollueurs 19 $ la tonne de carbone. Ces montants versés en subventions aux sociétés pétrolières et gazières réduisent dramatiquement les chances du Canada d’atteindre son objectif de réduction des GES et transmettent des messages contradictoires aux producteurs et aux utilisateurs d’énergies fossiles. Je signe pour demander d’éliminer les subventions aux énergies fossiles!
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