Le Twibbon VousNepasserezPAS, une façon simple de montrer votre appui à la résistance citoyenne qui s’organise contre le développement des hydrocarbures au Québec!
QUARTIERS VERTS
Transports actifs et collectifs
Nos pages sur les transports actifs et les transports collectifs dans Ahuntsic-Cartierville.
Et si l’on précisait la facture ?
La Presse | Francis Vailles | 21 avril 2017
Les répondants d’un nouveau sondage CROP-La Presse sont nombreux à croire que les projets d’infrastructure liés aux transports, comme le train électrique de la Caisse de dépôt, méritent des fonds publics. Changeons un peu les questions, voulez-vous ? Ajoutons aux énoncés du sondage CROP certains éléments permettant aux répondants de mieux soupeser leurs réponses. « Les gouvernements doivent-ils investir des fonds publics dans le train électrique [REM]… sachant que chaque contribuable imposable devra ainsi verser 610 $ la première année, en plus de 45 $ par année au cours des 30 prochaines années (1) ? » Moins tentant de répondre oui, n’est-ce pas ? Ce constat ne signifie pas que tous les projets ne sont pas valables et qu’il faut fermer complètement le robinet des fonds publics. Il signifie plutôt qu’en général, plus la source de financement est floue et loin des citoyens, plus les gens sont favorables aux projets, et inversement.
Pédaler jusqu’au travail réduit les risques de cancer ou de maladie cardiovasculaire
Ici Radio-Canada | 20 avril 2017
Prendre le vélo pour se rendre au travail réduit presque de moitié le risque de développer un cancer ou une maladie cardiovasculaire, conclut une étude de l’Université de Glasgow réalisée auprès d’un quart de million de personnes pendant cinq ans… Si le lien de causalité est réel, avancent-ils toutefois, les gouvernements devraient en prendre note et adopter des politiques favorisant les modes de transport actifs, en améliorant par exemple leur réseau de pistes cyclables ou en favorisant l’installation de moyens permettant de transporter des vélos dans les transports en commun. De telles politiques, soulignent-ils, permettraient par ailleurs de réduire la congestion dans les centres urbains, ce qui participerait à faire baisser la pollution. Cette situation contribuerait à son tour à faire baisser les dépenses publiques en santé.
Les enfants pauvres de la mobilité: Les oubliés du trafic routier
Le Devoir | Florence Sara G. Ferraris | 24 avril 2017
Même s’ils n’ont, pour la plupart, pas de voiture, les Montréalais vivant dans les quartiers les plus défavorisés de l’île sont ceux qui subissent le plus les contrecoups du trafic routier. Et l’augmentation continue du débit de circulation sur les autoroutes et larges artères qui quadrillent la métropole ne fait qu’exacerber ces nuisances quotidiennes. Il ne fait pas bon vivre en bordure de l’autoroute Décarie ou à l’ombre de l’échangeur Turcot. Pourtant, chaque année, des centaines de ménages montréalais — dont la majorité figure parmi les plus pauvres de la métropole — y renouvellent leur bail, malgré la proximité de ces imposantes infrastructures routières. Proximité qui, à terme, les expose à davantage de bruit, de pollution atmosphérique et de dangers que leurs voisins des quartiers plus aisés.
Pour réduire la pollution et le trafic, faut-il interdire le nombre de voitures dans certains quartiers de Montréal ?
98,5FM | François Croteau à l’émission d’Isabelle Maréchal | 24 avril 2017
François Cardinal de la Presse, François Croteau maire de Rosemont – La Petite-Patrie et Philippe Lagüe discutent des mesures féroces pour inciter les automobilistes à quitter leur véhicule pour les transports actifs et collectifs.
Montréal veut la dalle-parc au-dessus de Turcot
Le Devoir | Marco Fortier | 22 avril 2017
La pression monte sur le ministère des Transports du Québec pour inclure à nouveau dans le chantier de l’échangeur Turcot un passage jugé crucial pour les piétons et les vélos. La Ville de Montréal réclame l’aménagement de ce parc urbain de 40 millions de dollars qui devait permettre aux piétons et aux cyclistes de franchir le nouvel échangeur Turcot. Cette dalle faisait partie des plans originaux du MTQ, mais a disparu du projet pour une raison de coûts. « Le maire de Montréal a déjà exprimé la position de la Ville : on souhaite un lien nord-sud qui partirait du bas de la falaise Saint-Jacques, passerait au-dessus de l’échangeur et irait jusqu’au canal de Lachine », a dit Russell Copeman, membre du comité exécutif de la Ville, lors d’un point de presse vendredi matin. Projet Montréal, qui forme l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville, doit déposer lundi une motion exigeant l’aménagement de ce lien. « Je tiens à vous faire part de notre étonnement et de notre grande déception à la suite de l’annonce de mettre un terme définitif au projet de construction de la dalle-parc, le seul lien piéton et cycliste qui devait relier les arrondissements du Sud-Ouest, de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, de Lachine, de LaSalle et de Verdun », a écrit Valérie Plante, chef de Projet Montréal, au ministre des Transports Laurent Lessard..
Le vélo pour sauver la planète… et l’humain?
Le Devoir | Agence Science-Presse | 24 avril 2017
Oubliez la voiture électrique. Remplacer les voitures par des vélos serait la solution la plus économique pour sauver la planète. Le journaliste britannique Peter Walker — qui couvre la politique en plus de tenir le blogue « vélo » du journal The Guardian — n’y va pas avec le dos de la cuillère avec le titre de son nouveau livre : How Cycling Can Save The World : « de l’éradication des problèmes de santé liés à l’inactivité jusqu’à l’atténuation des changements climatiques, d’un coup de fouet aux économies locales jusqu’à la construction de communautés », énumère-t-il au magazine Fast Company. Le vélo n’a qu’un problème d’image à résoudre… et quelques problèmes d’infrastructures urbaines.
Verdissement
Nos pages sur les ruelles vertes et la canopée urbaine dans Ahuntsic-Cartierville.
Près de la moitié des frênes seront rayés de la carte à Montréal
La Presse | Pierre-André Normandin | 21 avril 2017
Cinq ans après l’arrivée de l’agrile du frêne sur l’île, la Ville de Montréal pense qu’elle sera en mesure de sauver seulement la moitié des arbres attaqués par cet insecte ravageur. La métropole évalue que la stratégie mise en place pour contrer l’infestation permettra à un peu plus de 50 000 des 100 000 frênes sur rue de survivre.
HYDRAUCARBURES
Énergie Est
Énergie Est est un projet de pipeline de la compagnie TransCanada qui transportera 1,1 millions de barils de pétrole issu des sables bitumineux de l’ouest canadien vers les marchés étrangers tout en mettant en péril notre eau portable. Pour plus de détails.
Sables bitumineux: une méthode plus précise pour mesurer les émissions de COV
La Presse | Lauren Krugel | 24 avril 2017
Des scientifiques du gouvernement fédéral soutiennent qu’ils peuvent maintenant mesurer de façon précise les émissions de polluants de l’exploitation des sables bitumineux – et ils constatent que les estimations actuelles de l’industrie sont bien en dessous de la réalité. L’étude, publiée lundi dans la revue de l’Académie américaine des sciences, met l’accent sur les composés organiques volatils (COV), des substances à base de carbone qui peuvent être néfastes pour l’environnement et la santé humaine. Or, les taux de COV mesurés par les chercheurs étaient de deux à quatre fois et demie plus élevés que ce que déclarait l’industrie à Environnement Canada en vertu de l’Inventaire national des rejets de polluants.
LE MEAC À LA TÉLÉVISION!: Campagne contre les hydrocarbures au Québec
TVA Nouvelles | Charel Traversy | 23 avril 2017
À Bécancour, dans le Centre-du-Québec, des centaines de citoyens ont lancé le mouvement «Vous ne passerez pas». C’est une façon de dire non au transit pétrolier et à l’industrie des énergies fossiles. 130 comités citoyens de la province se regroupent dans un grand mouvement de résistance pour dire non aux avancées pétrolières et gazières. Des dizaines de pancartes ont été distribuées. Les citoyens se portent à la défense de l’eau potable, de leur milieu de vie et de la sauvegarde des écosystèmes de leur région. «On refuse finalement que le projet Énergie Est de la compagnie TransCanada vienne mettre en danger notre rivière, notre eau potable», explique l’une des manifestantes (une militante du MEAC).
Une nouvelle campagne contre les hydrocarbures au Québec
Ici Radio-Canada | 23 avril 2017
Un rassemblement provincial contre l’exploitation des hydrocarbures a eu lieu dimanche à Bécancour. Le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec a profité de l’occasion pour lancer la campagne Vous ne passerez pas. À l’instar du mouvement Coule pas chez nous, la nouvelle campagne vise à lutter contre les projets de développement d’énergie fossiles au Québec. Le Regroupement veut maintenant miser sur la résistance citoyenne « afin de stopper les avancées de la filière pétrolière et gazière ». Quelques centaines de personnes venues des quatre coins du Québec ont afflué vers Bécancour. Le rassemblement a aussi donné lieu à des discours politiques. Plusieurs politiciens étaient à Bécancour, dont la chef du Bloc québécois Martine Ouellet, le député de Québec solidaire Amir Khadir et le chef d’Option nationale Sol Zanetti.
VÉRIFICATION DES FAITS: Kevin O’Leary affirme: “Canada spends $12 billion a year on oil from Saudi Arabia.”
FactsCan | Stephen Hui | 27 avril 2017
Kevin O’Leary, former Conservative Party leadership candidate, in an interview on January 18, 2017. Canada spends on average $2.2 billion a year on Saudi oil, according to Statistics Canada. FactsCan Score: False. O’Leary is off by $10 billion. Canada spent $1.7 billion on oil from Saudi Arabia in 2016, according to Statistics Canada, and an average of $2.2 billion a year since 2012.
Énergie Est: les femmes du Témiscamingue s’opposent au pipeline d’exportation
ÉcoQuébec Info | Ici Radio-Canada | 21 avril 2017
Le Centre de Femmes du Témiscamingue s’oppose au projet d’oléoduc Énergie Est, un projet de l’entreprise TransCanada qui prévoit faire passer l’oléoduc du côté ontarien du lac Témiscamingue pour assurer le transport de pétrole provenant des sables bitumineux de l’Ouest canadien vers l’est du pays. Plus d’une trentaine de femmes ont assisté à deux rencontres traitant de ce projet de pipeline. « En fait, c’est les participantes, on avait eu beaucoup de préoccupations venant des femmes, explique l’animatrice au Centre de Femmes du Témiscamingue, Stéphanie Girard-Côté. Suite aux cafés-rencontres [elles] ont demandé que le Centre de femmes se positionne contre le projet. Le développement durable, c’est essentiel pour l’environnement des femmes. »
Fracturation hydraulique
Pour un survol des enjeux de la fracturation hydraulique.
Gaz de schiste: la mobilisation citoyenne se met en branle
Le Peuple Lotbinière | Geoffré Samson | 24 avril 2017
Le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ) a choisi le Jour de la Terre pour répondre aux questions des citoyens de Laurier-Station, et les renseigner sur les conséquences de l’exploitation éventuelle des gaz de schistes dans la région. Cette session d’information fait écho à un communiqué de la compagnie d’énergie albertaine Questerre qui annonçait, en février dernier, vouloir jauger le potentiel de gisements des MRC de Lotbinière et de Bécancour pour l’instauration d’un projet-pilote. Cette nouvelle a fait réagir certains groupes écologistes. Les 35 citoyens présents étaient attentifs aux explications de l’ingénieur géologue Marc Durand, invité par le comité de la RVHQ. À l’aide d’une présentation visuelle, il a vulgarisé ce qu’était la fracturation hydraulique ainsi que les impacts immédiats et à long terme pour l’environnement. « Afin de sceller un puits d’environ 1000 mètres, la compagnie fait couler du béton dans le tuyau de métal pour créer un bouchon d’une vingtaine de mètres. Après plusieurs années, ça craquera et il y aura des fuites de gaz», a expliqué le spécialiste. Ces images en ont inquiété plusieurs.
Gaz de schiste: les fuites de méthane sous-évaluées, selon une étude
La Presse | Mathieu Perreault | 26 avril 2017
L’exploitation des gisements de gaz de schiste de la Colombie-Britannique émet 2,5 fois plus de méthane que prévu, selon une nouvelle étude universitaire financée par la Fondation David Suzuki. Mais bonne nouvelle pour les producteurs canadiens, les fuites de méthane sont quatre fois plus importantes aux États-Unis. « Notre groupe de recherche se spécialise dans la mesure des fuites de méthane dans les différents projets gaziers et pétroliers », explique Emmaline Atherton, étudiante à la maîtrise à l’Université Saint-François-Xavier, en Nouvelle-Écosse, qui est l’auteure principale de l’étude rendue publique hier, qui sera publiée dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics. « La Fondation nous a financés pour que nous appliquions notre technologie aux puits de méthane en Colombie-Britannique. »
Le moonwalk écolo
La Presse | Paul Journet | 27 avril 2017
Pour les discours, le gouvernement Trudeau est un leader de la lutte contre les changements climatiques. Mais pour les gestes, il ressemble parfois à un suiveur. Un suiveur du plus bas dénominateur commun américain. On en a eu la preuve la semaine dernière avec le report du règlement sur les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre (GES). L’entente avait été signée en mars 2016 par M. Trudeau et le président Obama. Elle prévoit une baisse de 40 à 45 % de ces émissions par rapport au niveau de 2012. La mesure devait entrer en vigueur en 2020. Or, le président Trump a signé à la fin mars un décret pour l’abolir. M. Trudeau a réagi en imitant son homologue. « Il faut écouter l’industrie [pétrolière] », a justifié la ministre libérale de l’Environnement. Donald Trump ne dit pas autre chose.
Pétrolia se concentrera sur la Gaspésie
Le Devoir | Alexandre Sheilds | 27 avril 2017
Malgré l’échec de l’aventure pétrolière sur l’île d’Anticosti, Pétrolia mise toujours sur le développement de deux projets situés en Gaspésie. La partie est toutefois loin d’être gagnée, puisque l’un d’eux fait face à l’opposition de la Ville de Gaspé. Des écologistes craignent pour leur part que la pétrolière utilise les millions de dollars obtenus avec la fin du contrat d’Hydrocarbures Anticosti pour développer d’autres forages controversés. Selon ce qu’a précisé au Devoir le directeur des affaires publiques de Pétrolia, Jean-François Belleau, « le projet Bourque fait partie des priorités de l’entreprise pour 2017 ». Ce site d’exploration, situé à l’est de Murdochville, pourrait renfermer un important potentiel en gaz naturel, mais aussi possiblement en pétrole. Premier actionnaire de l’entreprise, le gouvernement du Québec a d’ailleurs investi plus de 12 millions de dollars dans le projet Bourque. Des forages exploratoires ont déjà été réalisés, dont deux forages horizontaux achevés en 2016. Pétrolia, qui dit avoir installé des « instruments de mesure » dans les puits « afin de poursuivre la collecte de données », doit retourner sur le site au printemps. On décidera par la suite des « prochaines étapes de travaux », a expliqué M. Belleau.
Québec a omis de sanctionner Pétrolia, contre l’avis de ses inspecteurs
La Presse |Martin Croteau | 24 avril 2017
(Québec) Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) n’a pas donné suite à trois rapports de ses propres inspecteurs, qui recommandaient d’imposer des sanctions à Pétrolia. Une situation qui fait maintenant l’objet d’une enquête interne. Les rapports obtenus par La Presse indiquent que, sur trois sites différents, Pétrolia a cessé des opérations de forage sans d’abord obtenir l’autorisation de Québec. Ces trois situations ont été observées par des inspecteurs du Ministère dans le secteur de Gaspé à l’été 2012. La loi oblige les détenteurs de permis de forage à maintenir des activités sur leurs installations. Ils doivent présenter une demande formelle au MERN avant de fermer temporairement ou définitivement un puits. Or, à leur arrivée sur les sites Haldimand 2 et Tar Point 1, les deux inspecteurs ont constaté que les opérations étaient stoppées. Pourtant, ont-ils noté, «aucune demande de fermeture temporaire n’est au dossier». L’inspectrice qui signe les documents a recommandé d’informer l’entreprise de la situation et de «préparer la documentation nécessaire pour appuyer une demande de suspension de permis». Si ces recommandations avaient été suivies, Pétrolia aurait pu perdre temporairement les permis de recherche. Elle se serait également exposée à des amendes variant de 3000 à 600 000 $, selon le professeur Christophe Krolik, titulaire de la Chaire de recherche et d’innovation Goldcorp en droit des ressources naturelles et de l’énergie à l’Université Laval. Or, confirme le MERN, aucune sanction n’a été imposée à l’entreprise.
Le Maire de Gaspé réagit à l’absence de sanctions pour Pétrolia
Télé Gaspé | 24 avril 2017
Malgré des rapports de ses propres inspecteurs, Québec n’a pas sanctionné Pétrolia pour son exploitation dans le secteur de Gaspé en 2012. Ces révélations du quotidien La Presse font réagir le maire de Gaspé Daniel Côté, qui en parle avec Nelson Sergerie.
Électrification des transports
La subvention de 4000 $ aux autos électriques d’occasion arrive dans la confusion
La Presse | Sébastien Templier | 19 avril 2017
Ce n’était pas un poisson d’avril, mais certains se le demandent. Depuis le 1er avril, les consommateurs peuvent en théorie se prévaloir d’un projet-pilote qui permet l’achat d’une voiture électrique d’occasion avec un rabais de 4000 $ à la clé. Problème : les modalités de ce projet cher à Québec ne sont toujours pas définies.
Et il ne profitera pas à tous. Pour couronner le tout, un seul modèle ou presque peut être acquis, la Nissan Leaf.
Désinvestissement et subventions aux hydrocarbures
Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville croit que les investissements privés et publics dans le secteur des hydrocarbures devraient être retirés et réinvestis dans des secteurs plus profitables à l’ensemble de la société. Pour plus de détails, voir notre page sur le désinvestissement.
La Caisse de dépôt augmente à un milliard son investissement dans la pétrolière TransCanada
Le Devoir | Alexandre Sheilds| 28 avril 2017
La Caisse de dépôt et placement du Québec a augmenté l’an dernier sa participation dans TransCanada de plus de 400 millions de dollars. Le plus gros investisseur institutionnel de la province, qui gère plusieurs régimes de retraite, a aussi accru son implication dans d’autres entreprises importantes du secteur des sables bitumineux, a constaté Le Devoir. Selon ce qu’on peut lire dans le rapport annuel 2016 de la Caisse, la valeur des investissements dans TransCanada s’élevait à plus de 1,02 milliard de dollars au 31 décembre de l’an dernier. De ce montant, 915 millions étaient sous forme d’actions de la pétrolière de Calgary. En comparant les données du plus récent rapport avec celles de 2015, on constate aussi que la valeur des investissements de la Caisse dans TransCanada a bondi de 408,5 millions de dollars d’une année à l’autre, soit une augmentation de 67 %. Le gestionnaire de régimes de retraite de millions de Québécois a aussi accru sa participation dans d’autres entreprises actives dans l’industrie des pipelines au Canada. C’est le cas d’Enbridge. Les investissements dans la multinationale sont passés de 627,6 millions au 31 décembre 2015 à 930,6 millions à la fin de 2016. On parle donc d’une hausse de plus de 300 millions (48 %) des avoirs dans cette pétrolière. En plus d’exploiter le pipeline 9B en sol québécois, Enbridge pilote un important projet d’expansion de pipeline d’exportation approuvé par le gouvernement Trudeau en novembre dernier, la Ligne 3. Les données de la Caisse démontrent d’ailleurs qu’elle est actionnaire de deux autres entreprises dont les projets d’exportation de pétrole ou de gaz ont été approuvés au cours des derniers mois par Ottawa, soit Kinder Morgan et Petronas. L’investisseur institutionnel est également plus impliqué dans Pembina Pipeline, une entreprise qui exploite des réseaux de pipelines et de gazoducs dans l’ouest du pays. La valeur des actifs de la Caisse dans Pembina a bondi de 73 % entre 2015 et 2016, passant de 295 à 510 millions. On note aussi une légère augmentation des investissements du côté de Suncor, un joueur très important de l’exploitation des sables bitumineux. Les actifs de la Caisse dans l’entreprise atteignaient, à la fin de l’an dernier, 980 millions de dollars.
Harvard ‘Pausing’ Investments in Some Fossil Fuels
The Guardian | Oliver Milman | 27 avril 2017
Harvard University is “pausing” investments in some fossil fuel interests following a five-year campaign by some students and environment groups to pressure the university to divest itself from coal, oil and gas. The elite university has come under fire for investing its $36bn endowment in a portfolio that contains fossil fuel companies and has until now resisted a concerted divestment campaign that has also targeted other US universities. However, Colin Butterfield, head of natural resources at the Harvard Management Company, said that climate change is a “huge problem” and that “for now, we are pausing minerals and oil and gas.” Butterfield said that Harvard indirectly invests in fossil fuels through outside funds, although the management company has previously signalled that it is moving away from coal due to a lack of profitability. While Harvard hasn’t declared a full moratorium on fossil fuels, campaigners have hailed the pause as a breakthrough moment in the lengthy fight to get the university to divest. A group called Divest Harvard is demanding that the university freezes new investments in fossil fuels, divest from direct holdings in the top 200 publicly listed fossil fuel firms and rid themselves of all indirect ties within five years.
Climat : les investisseurs de plus en plus préoccupés par le risque financier
La Tribune | Giulietta Gamberini | 26 avril 2017
60% des 500 plus gros investisseurs de la planète reconnaissent désormais « les risques financiers du changement climatique »: 18% de plus que l’année dernière, relève une étude. En France, les ONG accusent toutefois l’assureur Axa de ne pas assez désinvestir du charbon.
Church Founded by Rockefellers Divests From Fossil Fuels
ÉcoWatch | 350.org | 27 avril 2017
New York City’s Riverside Church, founded by the Rockefellers and the tallest church in the U.S., announced Tuesday that it intends to divest its $140 million endowment from all fossil fuels within five years. It has already divested from coal and this builds on that action in the lead up to the Peoples Climate March and Global Divestment Mobilization. « Riverside’s decision to strategically divest from the Carbon Underground 200 underscores our shared commitment to be a faithful witness to God’s reconciling grace in the world, » Senior Minister Rev. Dr. Amy Butler of the church said when making the announcement. The church has welcomed the likes of Dr. Martin Luther King, Jr., Nelson Mandela, President Bill Clinton, the Dalai Lama and 350’s own Bill McKibben to address the congregation over the decades. Interestingly, the church was founded by John D. Rockefeller Jr. who’s father became one of the wealthiest men in the U.S. in the late 1800s as owner of Standard Oil, the largest oil production company of its time. The church was literally built with oil money which makes this announcement even more impactful. The Rockefeller Brothers Fund, established by grandchildren of Rockefeller Sr., announced its intention to divest from fossil fuels in 2014.
Vulnerable nations call on G20 to end fossil fuel subsidies by 2020
Climate Home | Karl Mathiesen | 24 avril 2017
The world’s 49 most climate vulnerable countries have called on the G20 to finally set a date – preferably 2020 – for a phase out of fossil fuel subsidies. The richest 20 nations have pledged to phase out “inefficient” fossil fuel subsidies over the “medium term”. But campaigners and investors have urged them to follow the G7 and set a deadline. Those calls were repeated on Sunday by the finance ministers of the Climate Vulnerable Forum (CVF), a political grouping of the countries that are the most vulnerable to the effects of climate change because of geography and poverty. In a communiqué issued at the end of its weekend meeting in Washington DC, the group called “for market distorting fossil fuel production subsidies to be removed immediately and no later than 2020, and urge the G20 to set such as adopt a clear timeframe for fossil fuel subsidy elimination”.
Des enseignants engagés dans la cause environnementale
Le Devoir | Réginald Harvey | 22 avril 2017
La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) affiche ses couleurs en environnement et incite les enseignants à promouvoir des comportements favorables à un développement durable. À la suite de consultations et de débats auprès de l’ensemble de ses huit syndicats affiliés, qui se sont échelonnés sur trois ans, la Fédération adoptait à son congrès de juin 2016 une plateforme sociopolitique : elle comprend tout un bloc portant sur l’environnement. « La croissance continue de la production et de la consommation est inconciliable avec la préservation de l’environnement, ce qui nécessite des changements majeurs », telle était la prise de position la plus radicale que prenait alors la FAE ; plus de 60 % de ses membres ont souscrit à celle-ci : « Nous, on dit qu’il faut remettre en question le modèle économique, ce qui constitue une orientation majeure entérinée par notre congrès », rapporte Alain Marois, vice-président de ce regroupement syndical. Au cours de ces assises, il a de plus été convenu que « l’État planifie un désinvestissement dans les combustibles fossiles ; on devrait même arrêter de mettre de l’argent là-dedans, quand on pense notamment à la Caisse de dépôt ». Il ajoute encore « qu’on demande d’entreprendre dès maintenant un virage énergétique majeur et d’aller vers une transition vers des énergies renouvelables plus propres et moins polluantes ».
Office national de l’énergie
L’Office National de l’Énergie (ONÉ) qui responsable d’évaluer les impacts environnementaux du pipeline Énergie Est a cependant peu de crédibilité puisque ses membres sont en grande partie issus du monde des hydrocarbures. À l’occasion des audiences concernant la réforme de l’ONÉ, nous suivrons le déroulement des audiences ainsi que les actions des citoyens pour demander une réforme en profondeur du processus d’évaluation.
L’Office national de l’énergie a perdu toute crédibilité
Le Huffington Post | Monique Pauzé Devenir fan Députée de Repentigny, porte-parole du Bloc québécois en matière de patrimoine, de condition féminine, d’environnement et développement durable | 21 avril 2017
Le Bloc québécois déplore depuis longtemps le fait que l’Office national de l’Énergie (ONÉ), l’organisme fédéral chargé d’évaluer la viabilité des projets d’oléoducs ou de gazoducs à travers le Canada, ne soit ni crédible ni impartial. La réputation de l’ONÉ, composé à forte majorité de membres issus de l’industrie pétrolière et gazière, est entachée par de nombreux scandales, dont l’affaire Charest, et l’organisme n’a jamais refusé un projet de pipeline depuis sa création. Le rapport d’un Comité d’experts d’évaluation environnementale, mandaté par la ministre fédérale de l’Environnement Catherine McKenna, a constaté, tout comme le Bloc Québécois, l’absence d’indépendance et de neutralité de l’Office national de l’énergie en raison de ses relations étroites avec les industries qu’il réglemente. Tous doivent se rendre à l’évidence, l’ONÉ travaille pour les pétrolières et non pas pour l’environnement. C’est ce qui m’a amenée à intervenir à la Chambre des communes, le 8 avril dernier. «Les libéraux vont-ils finir par entendre raison et retirer l’évaluation environnementale du mandat de l’ONÉ? De toute façon, dans le cas d’un projet comme Énergie Est, c’est au Québec de décider. Pourquoi s’entêter à ne pas reconnaître les compétences et l’expertise du BAPE québécois?», ai-je demandé.
CLIMAT
Réchauffement climatique : Des images Avant/Après
Actualité Houssenia Writing | Jacqueline Charpentier | 20 avril 2017
Un groupe de scientifique a publié des photos de la retraite des glaciers avec des images Avant/Après pour prouver le réchauffement climatique. Un groupe de scientifiques propose des preuves photographiques du réchauffement climatique avec la retraite des glaciers qui se produit dans de nombreuses parties du monde. Le papier a été publié dans la revue Geological Society of America.
JE PASSE À L’ACTION!
Parce que vous pouvez faire la différence! D’autres moyen de passer à l’action pour protéger le climat par ici!
Atelier du MEAC sur les véhicules électriques
Café de Da | Mardi le 9 mai 2017, 19h
– Les différentes technologies de véhicules électriques et les bornes de recharge;
– Le transport collectif : autobus, tramway, métro, Trolley-bus et fameux Monorail grande vitesse (MGV)
– Les véhicules industriels, de la tondeuse à gazon au camion à ordure.
Nous aborderons aussi les aspects économique d’une grappe industrielle dans les technologie électrique ainsi que les aspects environnementaux.
NOTRE PROPRE PÉTITION : Aménagez plus de pistes cyclables dans Ahuntsic-Cartierville
Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville
Nous demandons à ce que l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville et la ville de Montréal:
1) aménagent rapidement les pistes cyclables projetées depuis le plan de transport de 2008;
2) intègrent à leur planification les pistes cyclables proposés par Mobilisation Environnement Ahutnsic-Cartierville sur les rues Sauriol, Gouin, Georges-Baril et Garnier;
3) proposent de nouveaux axes cyclables.
PÉTITION: Dites NON au projet d’agrandissement de l’autoroute 19!
Fondation David Suzuki
Autoroute 19 : OUI aux transports collectifs, NON à l’agrandissement de l’autoroute! Le Grand Montréal est congestionné, ce n’est plus un secret pour personne. Soir et matin, ce sont près d’un million de véhicules qui empruntent les routes de l’île de Montréal. La congestion routière est devenue endémique, et ses coûts économiques s’élèvent entre 1,8 et 2,5 milliards de dollars dans la région métropolitaine. Tous s’entendent, cette situation est devenue intenable. Toutes les études le démontrent : plus d’autoroutes mène à plus de congestion. Il faut dès maintenant cesser de développer notre réseau routier et offrir de vraies alternatives de transports collectifs, abordables et efficaces, aux citoyens et citoyennes des banlieues de Montréal. L’autoroute 19 est une erreur. Signez aujourd’hui notre pétition pour renverser cette décision.
PÉTITION: Le gouvernement fédéral doit éliminer les subventions aux énergies fossiles d’ici 2020
Équiterre
Le gouvernement canadien doit agir maintenant et arrêter de verser des milliards en subventions aux industries du charbon, du pétrole et du gaz naturel, les encourageant ainsi à produire et à polluer davantage. Au Canada, ces subventions s’élèvent à 3,3 milliards $, ce qui revient à payer les pollueurs 19 $ la tonne de carbone. Ces montants versés en subventions aux sociétés pétrolières et gazières réduisent dramatiquement les chances du Canada d’atteindre son objectif de réduction des GES et transmettent des messages contradictoires aux producteurs et aux utilisateurs d’énergies fossiles. Je signe pour demander d’éliminer les subventions aux énergies fossiles!
PÉTITION: Étendez Auto-mobile jusqu’à Ahuntsic
Karine Marcotte | Citoyenne d’Ahuntsic
Nous, signataires de cette pétition, demandons que la zone de desserte du service Auto-mobile de Communato soit étendue pour y inclure l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Le service Auto-mobile permet à un abonné de stationner l’automobile n’importe où dans la zone de désserte de l’Ile de Montréal. Nous sommes convaincus que l’ajout d’Ahuntsic-Cartierville dans cette zone de desserte aura des bénéfices positifs tant pour les résidents de cet arrondissement, que pour les membres de Communato d’autres arrondissements qui s’y déplacent ainsi que pour la communauté (par exemple, économie locale, établissements d’enseignements postsecondaire).
Pour vous abonner à notre revue de presse hebdomadaire sur la transition énergétique dans Ahuntsic-Cartierville et au Québec, inscrivez-vous ici!