Crédit photo: Ryan McFarland, Petersburg, AK
Cette semaine, l’actualité nous en a fait voir de toutes les couleurs avec, chaque jour, son lot de bonnes et de moins bonnes nouvelles. Notons entre autres que Québec promet de protéger Anticosti d’ici 2020 et de mettre un terme aux projets d’exploration pétrolière tandis que Pétrolia affirme qu’elle poursuivra ses travaux sur l’île. Coderre a demandé à TransCanada de retirer son projet Énergie Est et l’Office national de l’énergie recommence l’évaluation environnementale de ce projet depuis de début. Aussi, après seulement quelques jours, l’arrivée de Donald Trump à la présidence américaine s’annonce dévastatrice pour le climat et que Justin Trudeau se réjouit de l’annonce de la relance de Keystone XL. En cette période de turbulences dans les dossiers de l’énergie aux États-Unis, nous ajouterons donc une section « Trumperies » à notre revue de presse.
Au menu cette semaine |
Passez à l’action!
Bonnes nouvelles |
Le gouvernement Couillard s’engage à protéger tout le territoire de l’île d’Anticosti d’ici 2020, et donc à mettre définitivement un terme aux projets d’exploration pétrolière, a appris Le Devoir. Cette promesse est écrite noir sur blanc dans la lettre transmise mercredi par Québec en appui à la candidature de la municipalité d’Anticosti, qui souhaite que l’île soit reconnue comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Prices for solar and wind power are falling sharply, and speeding the transition to green energy. At the same time, investors are increasingly turning away from fossil fuels. Anticipated changes in US energy policy under the U.S. administration taking over January 20 won’t stop this trend.
Le maire Denis Coderre a demandé à TransCanada de «tirer la plogue» du projet Énergie Est, en réaction à la relance du projet Keystone XL par le président des États-Unis Donald Trump, hier.
Fracturation hydraulique |
Les États-Unis vont abandonner leur politique de réduction des énergies polluantes et reprendre le forage du pétrole et gaz de schiste pour créer des emplois et payer la rénovation des infrastructures publiques, a annoncé vendredi la Maison-Blanche.
Les fluides issus de la fracturation hydraulique, un procédé utilisé pour extraire du sol du pétrole ou du gaz naturel, sont très nocifs pour la santé des poissons, même en faible concentration, révèle une étude de l’Université de l’Alberta.
C’est un vote à portée symbolique. Presque un baroud d’honneur. L’Assemblée nationale a adopté, mercredi 25 janvier en début de soirée, une proposition de loi adaptant le code minier au droit de l’environnement. Mais ce texte, présenté par le groupe socialiste, écologiste et républicain, n’ira probablement pas jusqu’à son terme. Le Sénat ne l’a pour l’instant pas inscrit à son ordre de jour, et son examen a donc peu de chances d’être achevé avant la clôture de la session parlementaire.
Lafayette’s City Council Tuesday night tabled an anti-fracking ordinancethat could impede oil and gas development within Lafayette by sanctioning acts of civil disobedience and non-violent protest.
Le gouvernement Couillard vient finalement d’appuyer la démarche de la municipalité d’Anticosti, qui souhaite que l’île soit reconnue comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Un appui qui pourrait mettre fin au projet pétrolier sur l’île.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, appuie la démarche de la municipalité d’Anticosti, qui souhaite que l’île soit inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, a appris Le Devoir. Le dossier susciterait toutefois des divergences au sein du gouvernement Couillard, qui devrait décider dès mercredi s’il soutient le projet anticostien.
(QUÉBEC) Pétrolia entend poursuivre l’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti, malgré l’appui du gouvernement Couillard à ce qu’elle soit désignée comme site patrimonial de l’UNESCO.
Passez à l’action! |
Conférence sur la vulnérabilité des usines de purificatin de l’eau en cas de déversement de pétrole. Entrée libre. Chalet des Citoyens, 30 Montré gagnon, Bois-des-Filion, RDC. Bienvenue à tous !
Le gouvernement du Québec tiendra en février prochain un Sommet sur l’emploi. La question des transformations actuelles du marché du travail et des emplois du futur sera au cœur des discussions. Avec le dépôt récent de la Politique énergétique 2030 et de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Québec s’est résolument engagé dans une transition qui aura des répercussions importantes sur le marché du travail, sur l’économie et sur l’environnement. Les changements climatiques ont d’ailleurs eux-mêmes des impacts sur le marché de l’emploi. Dans ce contexte, comment s’assurer que ces transformations ne mènent pas à une précarisation des emplois, mais bien à l’émergence d’emplois de qualité, qui renforcent le tissu social et la résilience de nos communautés ? Que proposer à ceux qui appartiennent actuellement à un secteur d’emploi dont l’avenir s’assombrira inévitablement ? Comment la main d’œuvre québécoise sera-t-elle adéquatement préparée à tirer profit de ces transformations ? Quel est le rôle des syndicats et des entreprises ? Et celui de l’État ?
Avec la participation des conseillers en investissement responsable de la Caisse d’économie solidaire et Fondation CSN. RSVP. Places limitées.
La gratuité du réseau routier n’envoie pas le bon message à la population car elle incite à une surutilisation de l’automobile en milieu urbain avec ses multiples conséquences néfastes (congestion, pollution, accidentologie, etc.). Le réseau d’autoroutes urbaines est un fardeau immense pour la collectivité. Les coûts pour le maintien ou le remplacement d’infrastructures invitent à cesser de prolonger ou élargir les autoroutes. Les coûts associés à des projets comme l’échangeur Turcot (plus de 4 G$) ou l’A19 (plus de 650 M$) ne font pas l’objet de suffisamment de débats publics ni ne sont assez remis en cause, alors que les coupes budgétaires de début de mandat du gouvernement ont été présentées et traitées avec un grand souci du détail dans d’autres secteurs (par exemple, en éducation). Il est grand temps que des mesures d’écofiscalité soient priorisées et qu’une meilleure équité envers la mobilité durable soit assurée. L’investissement dans le transport collectif devrait représenter au Québec 40% de l’investissement total en transport, comme c’est le cas pour l’Ontario. Tout le monde en sortirait gagnant. Participons en grand nombre aux consultations pré-budgétaires 2017-2018 et faisons en sorte de passer un message fort au gouvernement : les investissements en transport collectif sont prioritaires et urgents, spécialement en milieu urbain.