Crédit photo: Jacques Lebleu
QUARTIERS VERTS
Transports actifs et collectifs
Nos pages sur les transports actifs et les transports collectifs dans Ahuntsic-Cartierville.
REM: Une baronnie au coeur de la métropole
La Presse | Gérard Beaudet | 22 mai 2017
Dans un article intitulé « La constitution ferroviaire » paru dans l’encyclopédie en ligne L’Agora, un collègue de l’UQAM, Marc Chevrier, rappelle que les Pères de la Confédération ont cru nécessaire de doter les compagnies ferroviaires de nombreux privilèges afin de satisfaire promptement les demandes des élites des territoires qu’on souhaitait rattacher au Canada de l’époque et de contrer par cela même les velléités d’annexion aux États-Unis. Concessions foncières colossales, compensations économiques plus que généreuses, pouvoirs d’expropriation, immunité face aux lois des provinces et aux réglementations municipales ont fait des entreprises ferroviaires sous juridiction fédérale de véritables baronnies. Loin d’être anecdotiques, les effets de ce statut se font toujours sentir aujourd’hui. La piètre qualité du transport ferroviaire passager interurbain est en bonne partie le résultat de la décision unilatérale prise par le CP et le CN, dans les années 70, d’abandonner un service jugé non rentable alors même qu’ils ont conservé la propriété des voies et jouissent toujours de la priorité absolue accordée au transport des marchandises.
TRANSPORTS COLLECTIFS: Réfléchir au-delà de l’auto-solo pour une réelle transition énergétique en transport
CRE MTL | mai 2017
Entrevue avec Louis Beaumier, le directeur exécutif de l’Institut de l’énergie Trottier (IET) qui tenait récemment le 4e Symposium annuel Trottier sur l’ingénierie, l’énergie et la conception durables, sur le thème du transport. Pourquoi avoir choisi le thème du transport pour ce 4e Symposium annuel Trottier sur l’ingénierie, l’énergie et la conception durables? Parce que le Québec s’est fixé un objectif ambitieux de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES) et que le transport compte pour 41 % des émissions de la province (voir État de l’énergie au Québec 2017). Il nous apparaissait donc logique d’y consacrer le symposium de cette année. Notre intention était d’amener la réflexion au-delà de la seule question de l’électrification de l’automobile.
VÉHICULES AUTONOMES: Les freins potentiels aux véhicules autonomes
Le Devoir | Annabelle Caillou | 23 mai 2017
Les véhicules autonomes pourraient faire leur apparition cet été au Québec, alors que la Ville de Terrebonne envisage d’implanter un premier projet pilote. Si cette nouvelle technologie fait ses preuves dans plusieurs villes du monde, notamment chez nos voisins ontariens, l’hiver et la réglementation actuelle ont freiné son expansion au Québec. La Ville de Terrebonne a annoncé mardi dernier vouloir lancer un projet pilote de minibus autonome dans l’écoquartier Urbanova. Pendant un an, la navette électrique fonctionnantsans conducteur — développée par les sociétés de transport Keolis et Navya — pourrait transporter jusqu’à 15 personnes sur un tracé de 1 km. Le projet appuyé par le ministère des Transports n’attend plus que l’autorisation de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Aux yeux du maire de la municipalité, Stéphane Berthe, ce premier essai québécois serait « essentiel » pour vérifier l’efficacité des véhicules autonomes dans la neige et le froid. « Il faut tester la navette à travers les saisons, l’hiver surtout. On nous dit qu’elle va faire le travail, mais entre le dire et le faire, il y a une différence », lance-t-il.
PIÉTONS: La mort d’une joggeuse fauchée devant le mont Royal «était évitable»
La Presse | icolas Bérubé | 22 mai 2017
Le conducteur d’un véhicule utilitaire sport (VUS) qui a brûlé un feu rouge et renversé mortellement la joggeuse Concepción Cortacans en janvier 2016 sur l’avenue du Parc, devant le mont Royal, alors qu’elle traversait à un passage pour piétons, connaissait mal le secteur et se fiait à son GPS au moment de l’accident.
VÉLO: C’est le mois de vélo: Se déplacer à vélo, mythes et réalités
Vélo-Québec
Vous habitez trop loin de votre travail? Vous N’êtes pas en forme? Vous devez aller chercher les enfants à la garderie? Vous ne voulez pas transpirer? Vraiment?
VÉLO: Pistes cyclables: Vancouver mise sur la qualité plutôt que sur la quantité
La Presse | Pierre-André Normandin | 25 mai 2017
Vancouver a pris un chemin diamétralement opposé à celui de Montréal pour encourager ses citoyens à troquer l’auto contre le vélo. Plutôt que de miser sur la quantité de pistes cyclables, la troisième ville au pays a décidé de privilégier la qualité, résume son responsable des transports, Dale Bracewell. Et les résultats sont probants. Le responsable de la planification des transports de Vancouver donne aujourd’hui une conférence dans le cadre du festival Go vélo Montréal. Dale Bracewell détaillera comment sa ville est parvenue à faire passer le cyclisme à la vitesse supérieure en changeant d’approche en 2012. « Ce qui a changé, c’est notre façon de penser nos pistes. Notre but, c’est de les penser pour les usagers de tout âge et de toute condition physique », résume Dale Bracewell.
VÉLO: Bloor bike lane a boon to business, safety
Fondation David Suzuki | Gideon Forman | 23 mai 2017
Nine months after Toronto launched its Bloor bike lane, is the project a success? There’s much evidence to suggest it is. A survey released by the city in February shows 64 per cent of resident and business respondents believe the lane provides safety for cyclists while allowing acceptable traffic flow and parking. Nearly two-thirds of motorists say they feel « comfortable » driving next to cyclists now — compared to just 14 per cent in 2015, before the lane was installed. The research also found the number of Bloor cyclists has increased 36 per cent, while the number of cars has dropped 22 per cent. Behind the numbers, of course, are local folks’ lived experiences of the project. In recent discussions, they’ve told me the lane has made Bloor a nicer place to live and a better place to do business. Ron Koperdraad is manager of the Hot Docs Ted Rogers Cinema, a Bloor Street landmark that screens edgy international documentaries that draw around-the-block crowds. He describes himself as a commuting cyclist and says he appreciates the new bike lane at a personal level: « I do feel safer now on Bloor. » He also likes the fact that the lane links with other bike routes to form a downtown network. « The other day I had a meeting at the Art Gallery of Ontario, » he recalls. « Afterwards, I took bike lanes the whole way back to the cinema ».
VÉLO: Which come first, the bikers or the bike lanes? How Seattle can increase two-wheeled commuting
Seattle Times | David Gutman| 18 mai 2017
Just 3 percent of workers in Seattle’s center city ride a bike to work. Well, bicycling advocates respond, you’re not going to get more cyclists until you build more bike lanes. It can feel a little chicken-and-eggy: Which come first, the bikers or the bike lanes? A new analysis by Commute Seattle offers some added ammunition for bike advocates. There are a bunch of large employers, Commute Seattle found, that have a radically higher percentage of bike commuters than the city average. What do those employers have in common? A couple things, but most notably they’re all near a bike path or a protected bike lane. Of the 15 businesses with the highest percentage of bike-commuting employees, all are within five blocks of a protected bike path. The top seven businesses for bike commuting are all a block or less from a protected bike path. “This isn’t rocket science,” wrote Tom Fucoloro, editor of the Seattle Bike Blog. “Build more safe and connected bike routes to workplaces and you’ll get big results.”
VÉLO: Is Montreal Still North America’s Cycling Capital?
Citylab | Laura Bliss |22 mai 2017
That Montreal ever gained a reputation as a haven for bicyclists is somewhat improbable. There is a forested mountain in the middle of town. The weather dips below freezing nearly half the year. The streets are often covered in snow and ice. When they’re not, they’re in horrendous condition, thanks to the freeze-thaw cycle. But bike lovers know Canada’s second-largest city as one of North America’s best cycling spots. Its roots in two-wheeled innovation run deep: Montreal built the continent’s first protected, on-street bike lane back in the early 1980s, and all but invented modern bike-sharing when Bixi came on the scene eight years ago.
Verdissement
Nos pages sur les ruelles vertes et la canopée urbaine dans Ahuntsic-Cartierville.
Saignée au parc Marcelin-Wilson: des résidants indignés: Des dizaines de frênes et d’autres arbres abattus dans l’espace vert, au sud et au nord d’Henri-Bourassa
Journal des voisins | Alain Martineau | 25 mai 2017
Un groupe de pression formé de résidants reviendra à la charge pour une troisième fois à la prochaine réunion du conseil d’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, le 5 juin, pour exiger des élus des comptes relativement à la coupe des frênes malades ayant rendu «non-fonctionnelles» des portions du parc Marcelin-Wilson dans le district de Bordeaux-Cartierville. Une pétition doit être déposée aux conseillers de l’arrondissement. On le répète souvent, Ahuntsic et Cartierville sont durement touchés par l’agrile du frêne. Ces derniers mois, une centaine d’arbres ont été abattus au parc Marcelin-Wilson, infestés par la maladie de l’agrile venant d’Asie, arrivée ici via le port de Montréal. Une grosse partie de l’arrondissement est d’ailleurs considérée comme à risque par les autorités montréalaises. Les résidants habitant près du parc Marcelin-Wilson (entre autres dans les secteurs des rues Robert-Charbonneau et Louis-Carrier) déplorent l’éradication «complète» des arbres côté sud (et en partie du côté nord, de l’autre côté du boulevard Henri-Bourassa).
Électrification des transports
Les autobus 100% électriques de la STM accessibles aux usagers
Journal Métro | Mathias Marchal | 24 mai 2017
Après quelques délais, la Société de transport de Montréal (STM) ouvre graduellement au public les trois autobus 100% électriques de la ligne 36 Monk à partir de mercredi. Les autobus étaient testés depuis le début de l’année avec des sacs de sable simulant des passagers. Imaginés à partir d’un châssis d’autobus standard de la marque Nova Bus, les trois prototypes roulent uniquement à l’électricité et se rechargent à chaque bout de ligne par le toit grâce à un système de biberonnage, une méthode de recharge par induction où les bras électriques se déploient au-dessus de l’autobus à l’arrêt pour le recharger par le toit. «Aujourd’hui, il ne s’agit pas juste de la mise en service de trois autobus électriques, il s’agit du début d’une transition vers l’électrification complète des autobus de la STM», a déclaré le maire Denis Coderre en conférence de presse mardi.
Electric vehicles to cost the same as conventional cars by 2018
The Telegraph | Alan Tovey | 19 mai 2017
The cost of owning an electric car will fall to the same level as petrol-powered vehicles next year, according to bold new analysis from UBS which will send shockwaves through the automobile industry. Experts from the investment bank’s “evidence lab” made the prediction after tearing apart one of the current generation of electric cars to examine the economics of electric vehicles (EVs). They found that costs of producing EVs were far lower than previously thought but there is still great potential to make further savings, driving down the price of electric cars.
HYDRAUCARBURES
Énergie Est
Énergie Est est un projet de pipeline de la compagnie TransCanada qui transportera 1,1 millions de barils de pétrole issu des sables bitumineux de l’ouest canadien vers les marchés étrangers tout en mettant en péril notre eau portable. Pour plus de détails.
TransCanada refuse de dire si le pipeline Énergie Est nuirait à des espèces menacées
Le Devoir | Alexandre Sheilds | 23 mai 2017
Même si le gouvernement Couillard a autorisé TransCanada à réaliser des travaux préliminaires en vue de la construction du pipeline Énergie Est, il n’est pas possible de savoir s’ils ont pu empiéter sur l’habitat d’espèces menacées ou vulnérables. Québec n’a pas été en mesure de fournir de telles informations, et la pétrolière albertaine a refusé de transmettre l’essentiel des données sur la présence de ces espèces, malgré une demande présentée par Le Devoir en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. Au cours des deux dernières années, et avant l’évaluation environnementale de son projet, TransCanada a obtenu le droit de réaliser des travaux au Québec afin de préciser comment le pipeline Énergie Est traverserait certains cours d’eau. Des relevés sismiques ou des forages ont donc été autorisés dans le fleuve Saint-Laurent, dans la rivière Batiscan et sur les rives de la rivière du Nord. Dans tous les cas, les travaux de la pétrolière ont été menés directement dans des milieux humides ou des cours d’eau, des écosystèmes qui peuvent abriter une importante biodiversité, dont des espèces menacées ou vulnérables… La demande adressée au ministère était d’ailleurs accompagnée d’une carte présentant la localisation des forages de part et d’autre de la rivière du Nord, en milieu humide. Cette carte, alors disponible sur le site du MDDELCC, indiquait que dans l’emprise du futur pipeline, on retrouvait deux espèces floristiques « vulnérables » et une espèce faunique « susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable », selon la législation québécoise. Après l’envoi de la demande, la carte a été retirée du site du MDDELCC, pour être remplacée par une carte qui ne permet plus d’identifier ces espèces.
À Cacouna, les écologistes craignent encore pour les bélugas
Le Journal de Québec | Stéphanie Gendron | 24 mai 2017
CACOUNA | Des écologistes veulent montrer au gouvernement qu’ils sont encore les défenseurs des bélugas et s’indignent du fait que Québec envisage toujours des projets industriels à Cacouna, la pouponnière du mammifère marin. Après la saga et l’échec du projet de port pétrolier de l’entreprise TransCanada à Cacouna il y a quelques années, les écolos affirment ne pas avoir oublié et ne veulent pas que l’histoire se répète. Deux représentants de deux organisations se sont rendus récemment au port de Cacouna pour envoyer un message clair, à l’effet que «le fleuve était aux bélugas.».
Fracturation hydraulique
Pour un survol des enjeux de la fracturation hydraulique.
«Gazières, pétrolières, vous ne passerez pas!»
La Nouvelle union | Hélène Ruel | 18 mai 2017
«Gazières, pétrolières, vous ne passerez pas!», ont scandé, mercredi soir, une trentaine de personnes rassemblées devant l’Hôtel de ville de Victoriaville par le Comité gaz de schiste de Victoriaville. Elles se sont manifestées publiquement à cet endroit juste avant d’entrer à l’Hôtel de ville où se tenait la séance du conseil des maires de la MRC d’Arthabaska. Ce n’est pas la première fois que les membres du Comité se rendent au conseil des maires, eux qui souhaitent ardemment que la MRC joigne sa voix aux quelque 260 municipalités québécoises ayant adopté un règlement-type sur «le rayon de protection entre les sources d’eau potable et les opérations visant l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures dans le territoire de la municipalité». Ce règlement constituerait une dérogation au règlement du gouvernement qu’on considère insuffisant. On sait qu’il devrait toutefois obtenir l’approbation du ministre.
Gaz de schiste: Ce chef indien a un message pour la France
Positivr | Axel Leclercq | 22 mai 2017
Dans l’époque mondialisée qui est la nôtre, même à des milliers de kilomètres de distance, l’enrichissement des uns peut causer la perte des autres. La future construction de nouveaux pipelines en Amérique du nord en est la plus parfaite et la plus terrible démonstration : investies dans le projet, deux banques françaises sont désormais dans la ligne de mire des Indiens concernés. Du coup, un chef local a décidé de nous adresser ce message à nous, les Français…
Eau potable : 275 municipalités veulent forcer la main de Québec
Ici Radio-Canada | Marie-France Bélanger | 24 mai 2017
Au Québec, quelque 275 municipalités se mobilisent pour mieux protéger leur eau potable de l’exploitation pétrolière et gazière. Elles s’adresseront officiellement au gouvernement provincial en juin. À leur avis, le règlement provincial entré en vigueur en 2014 est insuffisant. Les municipalités veulent donc imposer des règles plus sévères sur leur territoire. Gérard Jean est maire de Lanoraie, une municipalité de quelque 4600 citoyens dans la région de Lanaudière, aux abords du fleuve Saint-Laurent, dans laquelle il y a déjà eu de l’exploration pétrolière. Il est aussi le porte-parole du Comité de pilotage de la démarche commune des municipalités en faveur d’une dérogation au règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP). Le RPEP est un règlement provincial, adopté en 2014, qui fait partie de la Loi sur la qualité de l’environnement. Il interdit entre autres tout forage à moins de 500 mètres d’une source d’eau, une distance jugée insuffisante par plusieurs.
How a Small Town Is Standing Up to Fracking
Rollingstone | Justin Nobel | 22 mai 2017
But as construction on the injection well neared, Wanchisn and the other Grant Township residents began to wonder why they had to accept the EPA’s ruling at all. With the help of outside advocates, the small community landed upon a radical strategy: It adopted an ordinance that granted residents the right to local self-government, essentially seizing the power to bypass the EPA. According to the new laws of their renegade township, not only could humans defend themselves against PGE, but so too could the streams, the salamanders, the hemlock trees, the very soil underground. As outrageous as it might seem, the move thrust Grant Township onto the front line of a new environmental movement: It’s the battle to grant legal rights to nature. And amazingly, it appears to be working…Under Linzey’s direction, CELDF was transformed into a civil-rights group for the environment. It has since helped about three dozen communities across the country draft laws to grant legal rights to nature. They have fought the oil-and-gas industry, factory farms, sludge haulers and other polluters. The plan, says Linzey, is to inject the idea of rights of nature into the national dialogue by working community by community. The ultimate goal is to work with legislatures to introduce rights-of-nature language into state constitutions and, eventually, the U.S. Constitution.
ANTICOSTI: Hydrocarbures Anticosti n’a pas eu les autorisations nécessaires d’Ottawa
Le Devoir | Alexandre Sheilds | 24 mai 2017
Alors que le gouvernement Couillard s’apprête à débourser des millions de dollars pour mettre fin au contrat d’Hydrocarbures Anticosti, l’entreprise qui dirige le projet n’a toujours pas obtenu les autorisations fédérales nécessaires pour poursuivre les travaux d’exploration, a appris Le Devoir. Et rien ne garantit qu’elle les obtiendra un jour, ce qui bloquerait complètement les forages à venir. Afin de réaliser les trois forages avec fracturation qui étaient prévus cette année sur l’île, la société en commandite Hydrocarbures Anticosti, dont Québec est le principal bailleur de fonds, est obligée d’obtenir des autorisations environnementales du gouvernement fédéral. Une demande a donc été déposée il y a quelques mois, en vue des travaux qui seraient menés par Pétrolia. Ceux-ci prévoient de puiser de l’eau dans trois rivières de l’île, mais aussi de rejeter les eaux de fracturation directement dans le golfe du Saint-Laurent, après les avoir traitées sur place. Le hic, c’est que le fédéral n’a toujours pas accordé les autorisations essentielles pour poursuivre le controversé projet d’exploration pétrolière. « L’analyse du projet est en cours. Aucune décision n’a été prise pour le moment », affirme Pêches et Océans Canada. Le ministère précise ainsi qu’il est responsable de certaines dispositions de la Loi sur les pêches, « qui interdit d’exploiter tout travail ou entreprise qui pourrait entraîner des dommages sérieux à l’habitat du poisson ». Cela signifie qu’il analyse notamment la question des rejets d’eaux de fracturation, qui peuvent justement contenir des substances toxiques. Il peut aussi tenir compte des impacts possibles du prélèvement de millions de litres d’eau dans la rivière Jupiter, une rivière à saumon.
Office national de l’énergie
L’Office National de l’Énergie (ONÉ) qui responsable d’évaluer les impacts environnementaux du pipeline Énergie Est a cependant peu de crédibilité puisque ses membres sont en grande partie issus du monde des hydrocarbures. Nous suivrons donc le processus de modernisation de l’ONÉ qui est en cours ainsi que les actions des citoyens pour demander une réforme en profondeur du processus d’évaluation.
Office national de l’énergie: aucun conflit d’intérêt, vous dites?
Le Journal de Montréal | Léo-Paul Lauzon | 23 mai 2017
… Le 15 mai dernier, le comité «d’experts» provenant majoritairement de l’industrie pétrolière et gazière créée pour «réingénierer» a rendu son rapport. Il suggère, oh surprise, de démanteler l’ONE pour le remplacer par du pareil au même : «Le sabordage de l’ONE recommandé» (Le Devoir, 16 mai 2017). On change le nom de l’ONE, on nomme de nouveaux «experts» provenant toujours principalement du privé, on fait un simulacre d’écoute et de transparence et hop, le tour est joué. Ah oui, on tient aussi quelques assemblées de cuisine pour mieux embobiner le monde. Toujours pareil, rien de changé. C’est pas moi qui le dis, c’est le ministre libéral fédéral des Ressources naturelles, Jim Carr, qui l’a mentionné : «Selon monsieur Carr, le comité « d’experts » ne recommande pas de démanteler l’Office national de l’énergie». Toujours et tout le temps, rien que de la frime et du tape-à-l’oeil. Démanteler ou pas, Jim Carr l’a confirmé : «L’examen des projets en cours, dont celui du pipeline Energie Est au Québec de TransCanada se poursuivra». On trouve un autre nom à l’ONE, accompagné d’audacieuses séances de démagogie et d’endoctrinement menées par d’autres «experts» et la plèbe ne s’apercevra de rien. Elle ne verra que du feu dans cet écran de fumée se disent les politiciens et leurs «experts. N’oublions pas que le pipeline Energie Est, qui traversera le Québec et ses terres agricoles, ses forêts et ses cours d’eau, sera le plus important en Amérique du Nord…«Greenpeace veut suspendre Énergie Est» (Le Journal de Montréal, 11 mai 2017). Non, la solution est d’annuler le projet du pipeline Énergie Est qui doit traverser le Québec au nom de ridicules considérations économiques et environnementales et pour l’élémentaire respect des générations futures à qui on va léguer un merdier environnemental comme planète. Ah oui, faudrait aussi dissoudre le comité de modernisation de l’ONE et virer madame Hélène Lauzon pour s’être délibérément foutue de la population.
Rapport sur l’ONE : « le centre d’expertises est beaucoup plus ici, en Alberta », dit Trudeau
Ici Radio-Canada | 20 mai 2017
Le premier ministre Justin Trudeau s’est fait rassurant au sujet du possible démantèlement de l’Office national de l’énergie (ONE), situé à Calgary. Plus tôt ce mois-ci, un comité d’experts recommandait cette disposition dans un rapport. Il suggérait aussi de remplacer l’ONE par deux nouvelles agences. « Bien que nous reconnaissons le rapport et ses recommandations […] nous savons très très bien que le centre d’expertises est beaucoup plus ici, en Alberta, qu’ailleurs au pays », a indiqué le premier ministre, de passage à Edmonton.
Désinvestissement et subventions aux hydrocarbures
Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville croit que les investissements privés et publics dans le secteur des hydrocarbures devraient être retirés et réinvestis dans des secteurs plus profitables à l’ensemble de la société. Pour plus de détails, voir notre page sur le désinvestissement.
Les énergies fossiles séduisent la Caisse de dépôt: Elle a haussé ses investissements dans le pétrole, le gaz et le charbon à plus de 16 milliards en 2016
Le Devoir | Alexandre Sheilds |25 mai 2017
La Caisse de dépôt et placement du Québec a augmenté ses investissements dans les énergies fossiles en 2016, selon une recension réalisée par l’organisme Recycle ta Caisse. Les avoirs du principal investisseur institutionnel du Québec dans ce secteur atteignaient ainsi 16,7 milliards de dollars à la fin de 2016. Les résultats de l’analyse publiée mercredi indiquent que la valeur des placements dans le charbon, le pétrole et le gaz naturel a connu « une importante augmentation » de 4,5 milliards de dollars entre 2015 et 2016, soit sur une période d’un an. Leur proportion dans le portefeuille global de la Caisse de dépôt est ainsi passée de 4,9 % à 6,2 %, toujours selon les calculs inscrits dans ce document mis en ligne par la Fondation David Suzuki et Greenpeace. Uniquement dans le portefeuille d’actions, la part des énergies fossiles est passée de 7 % à 9,7 %. En plus d’augmenter sa participation dans certaines entreprises du secteur, la Caisse a ajouté de nouvelles sociétés impliquées dans les énergies fossiles à son portefeuille d’investissements. Pour voir le rapport.
L’hypocrisie environnementale du gouvernement Trudeau
Le Devoir | Louise Morand – Comité vigilance hydrocarbures de L’Assomption |23 mai 2017
Bien que Justin Trudeau se soit fait élire en promettant d’éliminer les subventions aux énergies fossiles, de tenir compte de la science et de la volonté des populations dans l’analyse des projets de développement liés aux hydrocarbures et de lutter contre les changements climatiques, ses actions vont dans un sens diamétralement opposé à ses engagements. Le gouvernement de Justin Trudeau continue de donner chaque année autour de 3,3 milliards de dollars en cadeaux aux pétrolières et gazières. Malgré l’opposition massive des populations, il a autorisé la construction de trois importants pipelines (Trans Mountain, Enbridge et Keystone XL) et un immense projet d’exportation de gaz naturel, même si ces projets sont incompatibles avec l’engagement du Canada fait lors de la conférence de Paris sur le climat (COP21). Justin Trudeau n’a pas non plus changé la cible déjà insuffisante de réduction des gaz à effet de serre (GES) fixée par Harper et il continue de passer outre au droit des premières nations à un environnement sain. Tout récemment, le premier ministre du Canada vient encore de renier sa promesse de réglementer les émissions de méthane, un gaz au moins 34 fois plus à effet de serre que le CO2, pour aligner sa politique sur celle de Donald Trump.
CLIMAT
OCDE: Agir contre le changement climatique peut stimuler la croissance économique
OCDE | 23 mai 2017
Intitulé Investing in Climate, Investing in Growth, ce rapport montre que rapprocher l’action en faveur de la croissance de celle qui vise le climat, au lieu de traiter ce dernier séparément, pourrait accroître le PIB des pays du G20 de 1 % d’ici 2021 et 2.8 % d’ici 2050. Si l’on prend en compte les retombées économiques positives de l’élimination de certains effets du changement climatique, comme les dommages imputables aux inondations côtières et aux tempêtes, l’augmentation nette du PIB en 2050 est proche de 5 %. Le rapport indique que les pays du G20, qui représentent 85 % du PIB mondial et 80 % des émissions de CO2, devraient adopter une panoplie de mesures favorables à l’économie et à l’environnement dans le cadre de leurs stratégies pour une croissance inclusive et le développement. Cela suppose de conjuguer des mesures climatiques telles que la tarification du carbone avec des mesures économiques d’appui pour entraîner une croissance inclusive centrée sur l’investissement dans des infrastructures à faibles émissions et résiliantes face au climat. « Loin d’être un frein, l’intégration de l’action climatique à la politique en faveur de la croissance peut avoir un effet économique positif », a déclaré Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, lors de la présentation du rapport dans le cadre du Dialogue de Petersberg sur le climat, à Berlin. « Il n’y a pas d’excuse économique qui justifie de ne pas agir contre le changement climatique, et le problème est si urgent que nous devons passer à l’action maintenant. »
JE PASSE À L’ACTION!
Parce que vous pouvez faire la différence! D’autres moyen de passer à l’action pour protéger le climat par ici!
Signez le pacte de résistance du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ)
Pacte de résistance
Il est urgent que le Québec et le Canada tournent la page sur les énergies du passé, sources de gaz à effet de serre et de dérèglements climatiques. En conséquence de ce qui précède, j’avise les gouvernements du Québec et du Canada ainsi que les compagnies, leurs représentants et toute autre partie intéressée que je n’autorise personne à pénétrer dans mon milieu de vie, sur mon territoire, ni au Québec afin de mener des travaux en lien avec un projet pétrolier ou gazier.
29 mai au 2 juin 2017 – Ensemble à vélo au boulot
Vélo-Québec
Chaque jour, choisissons le plaisir avant et après le travail : allons tous à vélo au boulot! Essayer un mode de transport rapide, efficace, sain, accessible et bénéfique, c’est l’adopter. Comme nous sommes de plus en plus nombreux à faire ce choix et à en apprécier les bienfaits, invitons un(e) collègue à faire de même. Les déplacements aisés sont à notre portée! Journée vélo-boulot, mercredi 31 mai: Vous aimeriez aller travailler à vélo? Vous avez des questions concernant les consignes de sécurité, les itinéraires à emprunter, la complémentarité du transport collectif? Venez nous voir à la journée vélo-boulot et profitez de l’occasion pour pique-niquer avec nous au centre-ville de Montréal.
Samedi 27 mai 2017 – Fête des plantes et distribution aux citoyens par Ville en vert au parc Ahuntsic
Pavillon du parc Ahuntsic – Samedi le 27 mai 2017, 9h-14h
Participez avec nous à la la 3e édition de la Fête des plantes, organisée par Ville en vert, aux abords du pavillon du parc Ahuntsic. Au programme : dégustations, ateliers, kiosques et conférences. Aussi, vente de plantes potagères et indigènes. Fleurs annuelles, vivaces et fines herbes disponibles gratuitement sur présentation d’une preuve de résidence. Apportez votre contenant rigide.
NOTRE PROPRE PÉTITION : Aménagez plus de pistes cyclables dans Ahuntsic-Cartierville
Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville
Nous demandons à ce que l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville et la ville de Montréal:
1) aménagent rapidement les pistes cyclables projetées depuis le plan de transport de 2008;
2) intègrent à leur planification les pistes cyclables proposés par Mobilisation Environnement Ahutnsic-Cartierville sur les rues Sauriol, Gouin, Georges-Baril et Garnier;
3) proposent de nouveaux axes cyclables.
26, 27, 28 mai 2017 – Premier salon du véhicule électrique de Montréal
Place Bonaventure, Montréal
Dans le but de rendre plus accessible l’entrée les passionnés et curieux de la mobilité électrique, la direction du Salon a décidé d’offrir la possibilité d’une admission gratuite aux visiteurs de l’événement. Cependant l’admission gratuite est offerte à deux conditions :
– Il faut s’inscrire en ligne afin d’obtenir son laissez-passer gratuit.
– Il faut accepter de donner son consentement à recevoir les communications électroniques du Salon du véhicule électrique de Montréal. L’offre se termine le 23 mai 2017.
Déjà plus de 24 000 personnes ont passé ont fait leur inscription en ligne pour obtenir un billet gratuit, et ce, à plusieurs semaines de cette première à Montréal et avant même le début de la campagne publicitaire. Nous attendons entre 25 000 et 30 000 visiteurs.
2 Juin 2017 – Symposium canadien sur la transition socioécologique / Canadian Symposium on Sustainability Transitions
UQAM, Complexe des sciences Pierre Dansereau | 2 juin 2017, 8h-17h
L’Accord de Paris qui prendra effet en 2020 avec l’objectif d’un monde carbo-neutre pour 2050 (UNFCCC, 2015) a été célébré comme une avancée historique. Pour les économies extractivistes et reposant sur les énergies fossiles comme le Canada, la transition vers une économie carbo-neutre en 2050 demeure un défi distant. En rassemblant les expertises de chercheurs et de professeurs provenant de partout au pays et impliqués dans le champs de la transition socioécologique et de la durabilité en général, le Symposium canadien sur la transition socioécologique 2017 vise à générer le nécessaire dialogue sur la manière et l’opportunité de faire advenir la transition vers une économie carbo-neutre, à analyser les implications et à comprendre comment des méthodes de recherche innovantes peuvent influencer les transitions socioécologiques au Canada.
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